forts/points faibles des opérations visitées et qui peuvent inspirer le projet autour de 3
thématiques : les espaces publics/circulations, le bâti et les vues/le paysage. Il en ressort les
points forts suivants :
1) favoriser les piétons en leur accordant de la place, de l’espace et en ne réalisant pas
un projet à l’ambiance routière,
2) mettre en valeur la végétation existante et les espaces verts « sauvages » ou non et
minimiser l’impact des parkings en proposant un projet global de stationnement
organisé et limité mais justement dimensionné en fonction du nombre de nouveaux
habitants,
3) favoriser l’accueil des familles, des jeunes et des personnes âgées, éviter les
logements trop petits, construire des bâtiments performants au niveau énergétique et
le plus « écologique » possible (prise en compte du vent, de l’ensoleillement, de la
lumière, recours à des énergies renouvelables...), intégrer les éventuelles terrasses
dans le volume bâti,
4) intégrer les nouvelles constructions au village en s’inspirant des formes en place
existante en termes de hauteur, matériaux, volumes... rechercher une harmonie avec
les hauteurs de toit et les volumes existants, proscrire des formes trop rectilignes de
type « barre », être attentif à la taille des ouvertures (ni trop petites, ni trop grandes),
5) maintenir et valoriser les vues pour les visiteurs et les riverains actuels et à venir sur le
paysage, aménager un cadre verdoyant et des vues sur de la verdure sans bloquer
les vues sur le paysage,
6) conserver une hauteur raisonnable (R+1+toiture) en harmonie avec l’existant avec
des constructions sous la ligne de crêtes des toits, fondre les nouveaux bâtiments dans
le paysage végétal et bâti exis tant en recomposant un étagement, un épannelage
des constructions, respecter les boisements et trouver de la verdure.
Le travail de ces ateliers a débouché sur un cahier des charges, établit par le CAUE, destiné à
consulter les opérateurs intéressés.
Le CAUE nous a indiqué que 2 solutions s’offraient à nous :
Intégrer les espaces publics autour de la construction ; dans ce cas il nous fallait faire une
consultation financière des opérateurs,
Exclure les espaces publics de la construction avec 2 incidences :
o La possibilité de choisir un opérateur “partenaire“,
o L’obligation de conserver la maîtrise d’ouvrage pour l’aménagement des espaces
publics.
C’est le choix n° 2 qui a été retenu par le Conseil Municipal. Le Maire a donc envoyé à, plusieurs
opérateurs, un appel à manifestation d’intérêt. Deux ont répondu favorablement, DAH (Drôme
Aménagement Habitat), lequel a réalisé l’opération du Gier, et HD (Habitat Dauphinois). Les 2
opérateurs ont donc été invités à un entretien permettant d’échanger et de voir comment pouvait
se dérouler le partenariat.
Les membres du Conseil réalisant les entretiens ont fait part de leur souhait de proposer des
architectes, de participer au choix de l’architecte, que l’opérateur participe à des réunions avec
le groupe de travail et à des réunions publiques.
Le choix a été assez facile, DAH ayant répondu non à toutes les souhaits et HD ayant répondu
également à toutes les souhaits mais par un oui.
Sur les 4 architectes consultés, dont 2 présentés par HD et 2 par la commune, 2 seulement ont été
invités à un entretien et c’est donc Christian MENDEZ du cabinet BILOBA, présenté initialement par
la commune, qui a été retenu.
Parallèlement, la commune a commandé un diagnostic des espaces publics au paysagiste Michel
FLORIN du cabinet SEMPERVIRENS de Livron, lequel avait déjà travaillé avec la commune sur la
modification n° 3 du PLU en 2013.
Une série de réunion avec l’opérateur, l’architecte, le paysagiste et la commission d’urbanisme ont
été nécessaires pour arriver à caler les niveaux du bâtiment, de l’accès pour y entrer en véhicule et
à pied. A la suite de ces réunions techniques le groupe de travail a été de nouveau solliciter pour
la présentation d’une première approche architecturale du projet de construction.
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