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C'est le déclic : surveiller la forêt juste après l'orage serait donc un bon moyen d'identifier et de contrer tout départ de feu. Logan, un ingénieur habitant proche de la réserve, se lance alors dans la mise au point d’un drone anti-incendie au centre de recherche de la NASA de Langley, avec le soutien de l’Office américain de la faune sauvage.

Un drone de moins de 7kg aux allures de navette spatiale, est actuellement en phase de test.

L’engin est équipé de 2 caméras. L’une, fixée sur le nez, est chargée de détecter les panaches de fumée à l’horizon. L’autre, infrarouge et dirigée vers le sol, traque les zones de chaleur. Les observations sont suivies en temps réel par ordinateur sur la terre ferme. Ce projet date d'octobre 2014 et est toujours en phase de test, mais nourrit de sérieux es-poirs, économiques et écolo-giques, pour la réserve.

En mai 2014, un drone a passé 6 heures à repérer des points chauds et cartographier les limites des zones à risques de feux au-dessus de la forêt de la péninsule de Kenai.

Lancé dans l'air à

l'aide d'une catapulte,

l'engin a pu repérer 15 points chauds. Les informations, directement transmises aux pompiers locaux, vont les aider à prévoir comment intervenir sur le terrain de plus de 78000 hectares.

L'engin a une autonomie totale de 20 heures de vol à 6 km d'altitude. Ne faisant que 1,5m de long et 3m de large, le ScanEagle porte deux caméra de types différents, l'une à vision normale et l'autre à vision thermique, utilisée pour repérer les points chauds. Les images sont envoyées aux pompiers, y compris la température approximative du feu, sa localisation et son envergure.

La péninsule de kénai applique cette même idée