Comunion Revista Comunion nº 01 - 2013 | Page 5

Ho passato 8 anni ad Anosibe An’Ala. Là ho costruito una sala parrocchiale e una casa per i catechisti, un edificio di 30 metri. Visto questo successo edilizio i superiori mi hanno chiamato a dirigere la costruzione del Tempio alla Trinità a Moramanga.

Nel 1981 fui chiamato nella Capitale come Superiore, Delegato Generale e Maestro dei giovani chierici. Ma, appena due anni dopo, sono stato coinvolto a operare nelle carceri di Antananarivo come cappellano.

Nei primi tempi la mia azione era solo a carattere religioso e spirituale. Negli ultimi anni abbiamo lavorato nel campo giuridico a difesa dei diritti umani, tanto che sono stato fatto membro della prima Commissione nazionale dei diritti umani del Madagascar, unico non malgascio.

L’attività delle carceri, che proprio non pensavo di fare, mi ha preso più di tutto, non per bravura mia, ma perché un insieme di circostanze e di persone provvidenziali che si sono associate a collaborare, hanno fatto sviluppare un organismo multifunzionale l’ACP (Aumônerie Catholic des Prisons) a favore dei carcerati, delle loro famiglie, specialmente dei figli e dei ex detenuti, ecc.

Confrontando l’opera sorta e le mie limitate capacità ho capito il grande Amore di Dio-Trinità per la sofferenza disumana, atroce, ingiusta a cui erano sottoposte tante persone che per la maggior parte avevano la sola colpa di essere poveri. Un’opera carismatica trinitaria riconosciuta da tutti i vescovi locali.

A partir de l’Année 2000 jusqu’à sa mort, il était conventuel de la communauté-Scolasticat de Soavimbahoaka. Là, on note sa volonté de vivre jeune avec la jeunesse ; très ponctuel et régulier dans les actes communautaires (Prières, repas…) Quand l’heure du retour des étudiants scolastiques s’approche, il s’assied devant la porte centrale pour les attendre. C’est pour lui une joie d’être avec les jeunes scolastiques ! Le cardinal Armand Razafindratandra l’a nommé comme «Exorciste» autorisé dans le diocèse. Il participe régulièrement à la réunion mensuelle des prêtres du diocèse. Il était un ami des jeunes prêtres. On comprend ainsi l’affluence des prêtres tant religieux que diocésains dans la concélébration de requiem présidée par Monseigneur l’Archevêque jeudi 28 à la Paroisse Christ Roi à 9h du matin avant de l’amener à Moramanga où laïcs et religieux attendaient l’arrivée du cortège funèbre. Vers 17h15, on l’a mis dans le caveau de l’Ordre des trinitaires dans l’enceinte même du sanctuaire dédié à Monseigneur Di Donna.

Du grain semé en terre…refleurira dans une vie nouvelle :

Depuis son retour de l’Italie, au mois de Janvier 2012 cependant, nous avons noté une réelle baisse de son état de santé ; c’est incontestablement, le contact avec les jeunes scolastiques qui lui a rendu la vivacité intérieure ; le P. Antoine Smoraldi, son compagnon d’école, nous a recommandé en ce moment de bien prendre soin de lui ; «c’est un missionnaire fervent» a-t-il mentionné ! C’est vrai parce qu’il était parmi les premiers des missionnaires qui optaient pour une appartenance définitive à la jeune province malgache en 1995 ; une preuve de plus de son amour pour la terre malgache ! C’est vrai qu’il est parmi les plus vigoureux selon l’esprit du psalmiste (cf. Ps 89, 9-10); il a impatiemment attendu le 24 Janvier 2013 pour célébrer avec la famille trinitaire ses 90ème anniversaire mais Dieu a une autre manière de voir : ce dernier accident vasculaire du samedi 22 décembre lui était irréversible et il l’a rappelé chez Lui pour continuer désormais à aimer cette province mais sous une autre forme. Sa joie de vivre comme trinitaire missionnaire, son exemple dans l’assiduité dans la prière et dans la régularité dans la vie conventuelle comme l’exactitude et précision dans les rapports ne manqueront pas de marquer la vie de ces jeunes profès qui ressentent incontestablement son absence !

temps après, l’Ordre a approuvé son aspiration et le 18 Juin 1952, il s’embarque à Marseille en destination de Madagascar ; 11 Juillet 1953, ils étaient arrivés au port de Toamasina.

Ses activités missionnaires :

1953-1954 : il faisait partie de l’équipe missionnaire à Imerimandroso ; puis vicaire à la paroisse Sacré-Cœur (Ambatondrazaka 1954-1958) ; puis curé de la même paroisse en 1959 : en 1958, il a relayé en même le P. Eugène Rivet (Trinitaire canadien) à la direction du collège Saint Joseph à Ambatondrazaka. En plus, une fois que Monseigneur Vollaro est élu évêque d’Ambatondrazaka, il a nommé le P. Albert Vicaire général du diocèse naissant. Il a tenu cette charge pratiquement durant l’épiscopat de Mgr Vollaro. A deux fois, il était supérieur du vicariat trinitaire à Ambatondrazaka (1967-1976 puis 1979-1982) ; puis il était curé de la cathédrale à la place du P. Antoine Scopelliti nommé en ce moment supérieur du Vicariat. Ces charges n’empêchaient pas le P. Albert de travailler pour l’implantation de l’Ordre des trinitaires à Madagascar.

Son rêve pour l’implantation de l’Ordre à Madagascar :

Il ne tardait pas à percevoir qu’il fallait penser à l’avenir de l’Ordre à Madagascar. Pour cela, il voulait élargir les champs d’apostolat vocationnel. Ce désir il ne le cachait pas et le concrétise dans sa disponibilité à s’entretenir avec les jeunes. Durant ses épreuves chirurgicales, dans la souffrance, il tient la main des scolastiques qui l’assistaient à l’hôpital en disant : « j’offre cette souffrance pour vous qui êtes l’avenir de l’Ordre à Madagascar ». Dès 1970, il fondait le laïcat trinitaire dans sa paroisse. En collaboration avec le P. Antoine Smoraldi et le P. Edouard Izaguire, il a réussi à acquérir le terrain de Soavimbahoaka (1969) et avoir la mission pastorale à la Paroisse Christ Roi- Manjakaray. Quelle joie il a eu en assistant à l’ordination sacerdotale du P. Eustache Jérôme Rakotozafy (1986), premier prêtre trinitaire malgache. Une fois que la mission trinitaire à Madagascar est érigé comme province (lors du chapitre général qui s’est tenu à Baltimore le 18 Juin 1995, il restait toujours actif dans les efforts pour l’enracinement de l’Ordre à Madagascar.