des objets, analysant leur forme et origine.
LC est en repérage. C’est par ce type de
séances de glanage que peut naître une
nouvelle pièce. Quand elle prend un objet
dans ses mains et me le raconte, c’est tout
un savoir, une histoire anthropologique de
son origine à son absorption par les traditions populaires, qui se déroule devant moi.
Dans ses installations qui prennent l’aspect
de stands – forme emblématique du marché
de l’art – LC reproduit cette idée du grand
déballage, tirant profit de la mince frontière
qui existe entre histoire de l’exposition et
exposition marchande. Le spectateur se re-
trouve pris, comme acteur d’une expérience,
au milieu de peintures murales, socles, éléments d’ornementation et sculptures. Loin
de leur utilité première, comprendre par la
matérialité. LC, l’ingénieure, proposerait
donc au spectateur l’expérience d’un espace
complètement autre, telles les hétérotopies
de Michel Foucault, une contestation mythique et réelle de l’espace où nous vivons.
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Georgia René-Worms (1988), diplômée de
la villa Arson en 2014, est auteure-artiste-curatrice
indépendante. Elle vit et travaille à Paris.
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Lorraine Châteaux, La salle des montres, 2015,
matériaux divers. Art-O-Rama Artfair, Show room 2015, la Cartonnerie Friche la Belle de Mai, Marseille.
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