Business Management Africa - Novembre - Décembre 2016 Mois de Novembre - Décembre 2016 | Page 4

Édito Toujours faire mieux qu’ hier

Au moment où nous achevons de mettre sous presse ce dernier numéro de l’ année 2016 de votre magazine, toute la rédaction a oublié un événement. Un an écoulé depuis le début de l’ aventure éditorial. Déjà un an que tous les mois, nous partageons le quotidien de nos multiples lecteurs à travers le monde sur tous nos supports( numériques, physiques et digital). Que tout est allé vite. D’ une idée, au projet puis à la matérialisation, Business Management Africa s’ est fait une place au soleil dans l’ offre importante de magazine. En apportant un contenu neuf traité de manière impartiale suivant les canons déontologiques, il est parvenu à mettre la lumière sur des entrepreneurs et des pans d’ activités méconnus.

Tout au long de la première année, le magazine n’ a cessé de se remettre en question, il s’ est résolu chaque fois à répondre aux besoins de ses lecteurs. Des rubriques aux articles, rien n’ a échappé à l’ avis des lecteurs qui, comme nous pouvons le constater, sont restés les maîtres de leur titre. Les « cahiers thématiques » en alternance avec « Destination Business » se sont imposés comme de véritables dossiers offerts par la rédaction. Ces deux rubriques ont connu le plébiscite de toutes nos cibles. Au lieu de s’ arrêter sur ce qui pourrait à juste titre constituer des motifs de fierté, le magazine va continuer sur le chemin de la modernité et de la réinvention.
2017 sera une année importante pour les économies africaines. Au menu: les APE, la remontée des prix des hydrocarbures, le défi énergétique, les questions sécuritaires et le tourisme, la CAN de football. Tous ces sujets vont certainement avoir un effet de levier dans beaucoup de pays du continent et le magazine devra suivre cette tendance. Pour la deuxième saison, il sera davantage sur le terrain. Nous allons visiter et renforcer les « Destinations Business » pour continuer à mettre en lumière les pays, les entreprises et les secteurs à forte croissance mais mal ou méconnus. Nous allons également davantage renforcer notre offre en statistiques, en chiffres. L’ Afrique souffre cruellement d’ une absence de données et des statistiques économiques. La rédaction va tenter de diminuer ce déficit organique. L’ autre innovation va être le mode de distribution du magazine. Tous nos lecteurs pourront désormais y avoir accès sur toutes les plateformes universelles
Le Pr Roger Tsafack Nanfosso, le recteur de l’ université de Dschang( Couverture) a décidé de montrer le chemin à ses étudiants en créant au sein de l’ institution universitaire une société anonyme. Passer de la transmission des connaissances à la pratique, voilà le credo qui soustend ce choix. de téléchargement autorisés. Pour ce dernier numéro de l’ année, nous avons mis en avant un secteur d’ activité; celui de l’ agriculture. Que ce soit Jacquis Kemleu( le très influent secrétaire général de l’ Association des Raffineurs d’ Oléagineux du Cameroun), ou le jeune ivoirien Ibrahim Ben Aziz Konate et son projet avicole qui lui a permis d’ obtenir plusieurs récompenses, le secteur agricole s’ impose comme une activité fiable et pérenne pour faire fortune. Pour s’ en rendre compte, le Pr Roger Tsafack Nanfosso, le recteur de l’ université de Dschang( Couverture) a décidé de montrer le chemin à ses étudiants en créant au sein de l’ institution universitaire une société anonyme. Passer de la transmission des connaissances à la pratique, voilà le credo qui soustend ce choix.
Le cahier thématique de ce mois se concentre quant à lui sur la problématique de la construction des champions nationaux. Leur rôle dépasse le simple pan de l’ économie. Ils sont de véritables ambassadeurs pour leur pays d’ origine et surtout un signe de fierté et de vitalité de celui-ci. Au Ghana, la marque automobile Katanka s’ est positionnée sur cette voie. Au Cameroun, la banque Afriland First Bank apparaît comme un exemple en dépit des mutations institutionnelles qu’ elle a connues ces dernières années. En Côte d’ Ivoire, le groupe NSIA sert d’ ambassadeur au-delà des frontières. Mais c’ est le Maroc qui force l’ admniration avec une construction méthodique de ses champions nationaux. Afin que ces structures franchissent le dernier pallié de la reconnaissance mondiale, leurs Etats doivent faire leur part du boulot. L’ amélioration continue doit demeurer le levier de croissance des entreprises et des acteurs de l’ économie africaine. Demain doit être mieux qu’ hier, en s’ en inspirant toujours. Voilà ce qui fait la différence avec ceux qui réussissent.
Au moment où nous nous apprêtons à fermer définitivement la page de l’ année 2016, je joins ma voix à celle de toute l’ équipe de la rédaction pour vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année. Qu’ elle vous apporte succès et réussite.
Martial EBODE, Directeur de Publication
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Business Management
AFRICA
Nov- Déc 2016