de devenir l’ un des hommes les plus célèbres de son pays. C’ est que, le désormais patron de la Zungu Investments Company Limited est connu pour avoir conçu un programme de formation en leadersship pour le compte de la l’ université de Harvard, le symbole de la puissance de l’ enseignement supérieur des Etats unis. Shezi se dit alors: « s’ il a pu y arriver, pourquoi pas moi? ». Sa vie de battant commence au secondaire alors qu’ il a 12 ans. Ce zulu, quand il n’ est pas en classe, vend des « muffins », des beignets, pour faire court. Une activité qui fait de lui un sujet de moquerie de la part de ses camarades de classe. |
Des économies mises de côté permettent à Sandile Shezi de franchir un cap. Désormais, c’ est dans le prêt-à-porter qu’ il se lance. Sa stratégie pour écouler sa marchandise, le porte-à-porte. Et c’ est en faisant cela qu’ il dit avoir appris |
les règles les plus fondamentales des affaires: acheter, écouler, faire du bénéfice, savoir quand et à qui vendre à un faible coût ou à un prix |
élevé. Bref, la météo du business. Les études secondaires achevées, l’ enfant des bidonvilles est admis au Durban Institute of Technology. Nous |
sommes en 2011. Là, avec un camarade de classe, il fonde l’ association des étudiants en relations publiques. Le leader naît. Au bout de deux années, il obtient le « National Diploma » en relations publiques, publicité et communication appliquée. Cependant, les études « longs courriers »- comme on sait le dire en Afrique centrale-, ce n’ est vraiment pas son hobby. Pourquoi? Parce qu’ en étant étudiant, le jeune homme qui a, à peine la vingtaine à ce moment là, s’ intéresse au « forex trading », le courtage financier. Une sorte de marché où on échange les devises monétaires toujours en paire, dans le but de se faire du bénéfice. Et pour réussir, il faut avoir l’ intelligence nécessaire pour anticiper sur les cotations. Ici, les fluctuations sont quotidiennes. Un manque de vigilance, et le trader devra maudire la terre. |