Leaders
Sandile SHEZI, millionnaire grâce au courtage financier à 23 ans
Le sud-africain a créé à Durban la Global Forex Institute où il forme gratuitement avec son associé, ses compatriotes. Objectif déclaré: qu’ ils deviennent également riches. En attendant que leurs vies respectives changent aussi, Monsieur le professeur est le plus jeune millionnaire du pays aux couleurs arc-en-ciel. Sur les traces d’ un enfant entêté.
Par Hindrich ASSONGO
Sandile SHEZI, un regard de leader.
«
Réduire la distance entre les gens ordinaires et les millionnaires ». Pour lire cette vision, du moins dans sa version originale qui est en langue anglaise, il faut aller sur le site internet de la Global Forex Institute. Une institution qui fait à la fois de la formation et de la pratique du « forex trading ». Pour dire les choses simplement, c’ est du courtage et du placement des capitaux sur des places financières, une activité pas vraiment répandue sur le continent africain. A Durban, Umhlanga et Cape Town( Afrique du Sud), Sandile Shezi met en place cette entreprise en septembre 2013. Il a alors pour associé, un certain George Van Der Riet, un sud-africain qui a une longue expérience dans ce domaine où on peut tout perdre en quelques heures. Mais tout gagner aussi, si on sait s’ y prendre. Et pour le faire, être rusé ne suffit pas. Il faut être formé. Sandile Shezi donne donc gratuitement des cours à ses concitoyens, surtout ceux de la communauté noire, pour qu’ ils deviennent millionnaires comme lui. A 23 ans- Il en aura 24 le 17 décembre 2016-, on le décrit comme étant le plus jeune millionnaire de l’ Afrique du Sud. En fin 2015, sa fortune s’ évalue à un peu plus de 30 millions de rands, soit 1,8
Curieux, le petit Sandile Shezi s’ intéresse à l’ histoire de son homonyme, Sandile Zungu. Lui aussi a grandi dans le même township de Durban, avant de devenir l’ un des hommes les plus célèbres de son pays. C’ est que, le désormais patron de la Zungu Investments Company Limited est connu pour avoir conçu un programme de formation en leadersship pour le compte de la l’ université de Harvard, le symbole de la puissance de l’ enseignement supérieur des Etats unis. Shezi se dit alors: « s’ il a pu y arriver, pourquoi pas moi? million d’ euros. La somme aurait depuis lors été multiplié plusieurs fois, selon les médias sud-africains.
C’ est l’ histoire d’ un enfant qui se dit inspiré par la « pauvreté ». Et qui n’ hésite pas à prendre les risques les plus fous. Lycéen à Durban, ses parents, du haut de leur statut d’ enseignants, peinent à joindre les deux bouts. Mais ils rêvent tout de même d’ une éducation classique pour leur progéniture. Toute la famille vit alors dans un « township », un de ces bidonvilles réputés pauvres et habités par les noirs dans les périphéries des métropoles sudafricaines. Curieux, le petit Sandile Shezi s’ intéresse à l’ histoire de son homonyme, Sandile Zungu. Lui aussi a grandi dans le même township de Durban, avant
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Business Management
AFRICA
Octobre 2016