Aujourd’ hui, Ethiopian Airlines détient le capital de la compagnie basée au Togo à hauteur de 40 %. En général, depuis son hub de Lomé, Asky – qui compte un peu plus de 500 salariés – transporte jusqu’ à Douala des passagers en partance pour l’ Afrique de l’ Est, l’ Afrique australe, l’ Asie et même les Etats Unis. Ethiopian les y reprend pour la suite de leur voyage. En principe, le duo Ethiopian Airlines – Asky, enregistre depuis le mois de juillet, des passagers pour des vols longs courriers en direction de |
New York, Johannesburg et Beyrouth depuis la base de Lomé. Ceux-ci sont opérés par Ethiopian Airlines. Cette politique vise à faire de la capitale togolaise la porte officielle de sortie et d’ entrée de l’ Afrique centrale et l’ ouest en direction des grandes métropoles économiques mondiales. Quitte à ce qu’ Air Côte d’ ivoire, dont le hub d’ Abidjan constitue normalement la porte d’ entrée de l’ Afrique de l’ Ouest, prenne un coup, comme cela semble le cas. Certains Etats de la CEDEAO affirment d’ ailleurs ne plus se reconnaître |
dans l’ identité d’ Asky.
L’ histoire des alliances stratégiques commence en 1989. Cette année là, Northwest Airlines et KLM élaborent pour la première fois un partenariat en faveur d’ un partage de code. Moins de 30 ans après, cette pratique est le socle de tout succès dans le secteur du transport aérien. Aujourd’ hui, l’ on compte trois grandes alliances qui ne se font aucun cadeau dans les airs. Avoir un large réseau d’ exploitation est un argument qui compte dans le business aérien. Ces regroupements
|
permettent cette finalité. Un avantage dont ne jouissent par les compagnies africaines esseulées; D’ abord, parce que le ciel du continent reste jusqu’ ici segmenté et donc peu exploité. Ensuite, parce que la plupart n’ ont pas l’ autorisation de voler dans les espaces aériens étrangers. Et quand bien même elles y ont accès, la capacité et la qualité de leurs flottes ne leur permet pas toujours d’ en profiter totalement. Les alliances deviennent leur ultime recours. |