Transhumanité
Quelles conséquences pour le monde du travail ?
La mutation humaine est en marche. Le transhumanisme se développe, et permettrai dans les prochaines années d'augmenter de manière significative l'espérance de vie.
Dans un monde en pleine mutation, les technologies de demain interpellent. A l'origine, la convergence des NBIC*, qui posent le problème des futures évolutions de l'homme, tant au niveau physique que psychologique. En effet, trois niveaux d'évolution voient le jour : le premier, consiste à améliorer les performances ou aptitudes physiques. Le second, consiste en l'amélioration de l'espérance de vie et le dernier "stade" est l'immortalité.
Les promesses transhumanistes
C'est en millions, le nombre d'actifs en France Métropolitaine, en 2030. Soit 2,85 millions de plus qu'en 2010.
Source : INSEE
30,1
*NBIC : nanotechnologies, biotechnologies, technologies de l’information et sciences cognitives
sont pour le moment nombreuses. Nous nous contenterons d'étudier l'augmentation de l'espérance de vie.
Dans cette logique interessante, les télomères (extrémité de gènes) par exemple, peuvent être augmentés via une alimentation saine. Ces derniers auraient comme "pouvoirs" de faire décroître le veillissement des cellules, et donc, de prolonger l'espérance de vie. Néanmoins, toutes ces évolutions à venir sont aujourd'hui sans réel fondement, et pourraient déjà avoir des conséquences non négligeables à l'avenir.
Demain. C'est à la fois très proche et encore lointain. La marché du travail en France est en pleine mutation, mais comment s'organisera t-il demain ?
Si aujourd'hui le chômage pose problème, il sera bel et bien au sommet des préoccupations dans un futur, pas si lointain... En effet, selon Paul Jorion, d'ici 2030, 18% d'emplois seront créés et 53% seront détruits. Dans la prespective d'une prolongation de l'espérance de vie, ces chiffres ont de quoi inquiéter. D'autant plus que pour les séniors, le chômage sera tout aussi important, si ce n'est plus fort. Les prévisions de l'INSEE concernant 2060 le confirme, avec une baisse de 6 points des actifs de plus de 60 ans (passant de 72% à 66%). Alors que faire ?
Bien que l'amélioration de l'espérance de vie nous permette "d'être vieux moins tôt", cela induit un départ à la retraite plus tardif, et donc un nombre d'actifs sur le marché du travail en constante croissance. Sachant que le nombre d'emplois risque de baisser significativement, et que le nombre de demandeurs d'emploi sera plus important, la compétitivité ne sera que plus exacerbée.
Performances des salariés
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