5. As-tu d’autres idées/projets en dehors de l’univers de « Le Début de la Faim » ?
Je suis en train d’écrire un "Friller", encore un truc qui ne rentre pas dans une case prédéfinie … Tout doit être compartimenté dans notre société et cela m’agace profondément ! J’adore sortir des sentiers battus et éviter de faire la même chose que beaucoup de mes camarades ; peut-être que j’en suis incapable… Je ne voudrais pas empiéter sur leurs plates-bandes et leur voler la vedette (Quel prétentieux ! Pfff…).
Ce nouveau récit se déroulera dans le monde réel et sera nettement plus court que mes précédents écrits (environ 40 000 mots).
Les protagonistes ayant survécu à la « faim » de Viktor commençaient un peu à râler. Magnanime, je leur ai donc accordé des petites vacances bien méritées.
Beaucoup de lecteurs sont rébarbatifs aux zombies et je voudrais leur faire découvrir mon écriture dans un contexte plus abordable. En fait, j’essaye d’être commercial sans l’être. Paradoxal, non ?
6. Dernière question « auteur » : que ferait Nil Borny si un jour nous étions envahis par les zombies ?
Je pense malheureusement que je serai le premier à être bouffé… Je n’ai jamais eu trop de chance et je n’ai pas d’endurance.
Questions au lecteur :
7. Quel est le livre fantastique que tu recommanderais sans hésiter ?
"Ça" d’un certain Stéphane Roy, il me semble.
8. De manière plus générale, quel est ton top 3 littéraire ?
Je n’aime pas ordonner les choses, sauf mes histoires. J’ai aimé "Troupe 52" de Nick Cutter, la série de David Wellington sur les vampires (dont le premier est "13 balles dans la peau") et j’adore Jonas Jonasson avec son "Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire"… C’est peut-être même lui qui m’a poussé à écrire.
9. Ton personnage fétiche littéraire ?
Mon personnage fétiche se prénomme Louis ; il est sorti de mon esprit tordu et je l’adore puisque déroutant tout en étant prévisible.
Portrait chinois
Une musique :
Marie a un petit mouton de Stevie Ray Vaughan.
Un film :
« Araignalawongda au pays des kangourous ». J’adore, puisque cela n’existe pas.
Un animal :
Le Aye-aye, parce que ça fait mal. La pauvre bête est en voix d’extinction… Et c’est malheureusement vrai. Pauvre petit Prosminien nocturne…
Un livre :
Le catalogue de la redoute. Il cale mieux les tables et fait nettement plus mal quand on le balance dans la trombine de quelqu’un de désagréable.
Un pays :
Le Turkisdétan, le pays où l’on se détend le plus, parait-il.
Une célébrité :
Moi, dans quelques mois… À force de le dire, les gens vont bien finir par le croire.
Un héros (littéraire/bd/film...) :
Mon couvreur. Il lui arrive toujours des tuiles…
Un plat :
Le Tane, car il est majestueux.