BCarlington News Magazine 6 | Page 22

Nil Borny

Il y a encore quelques jours, le zombie était une créature que je m’étais toujours refusée de croiser. Il me fout les jetons ! Aujourd’hui, me voilà cernée de toutes parts... Si Sarah Lacote m’a ouvert les portes de ces univers cauchemardesques, celui de monsieur Nil Borny est ma première escale. Rencontré sur FB suite à un malentendu dont il ne m’a pas tenu rigueur, Nil a accepté de se prêter au jeu de l’interview pour vous présenter son travail.

Questions à l’auteur :

1. Nil, peux-tu nous dire en quelques mots qui tu es ?

Bonjour ! Je suis un simple "raconteur "d’histoires qui s’est découvert une récente passion pour l’écriture.

Si toutefois, vous désirez en savoir plus (ce n’est pas sûr), allez jeter un œil sur mon site ou ma Bio Amazon… Soyez fort…

2. Les zombies... Tout un pan de la littérature fantastique qui semble pourtant réservé à des initiés. Quand est-ce que tu es tombé dedans et comment ?

Je suis tombé dedans il y a un paquet d’années. Ces affreux jojos me fichaient les jetons déjà tout petit et cela n’a pas changé : j’ai toujours les miquettes à zéros. J’avoue, sans honte (enfin, un peu quand même), que je ne suis même pas capable de regarder un film de morts-vivants tout seul… Voilà ! Le mythe est tombé et ce n’est pas une contrepèterie.

3. « Le Début de la Faim » et « Viktor » sont tes premiers romans. Comment est née cette série ? (l’anecdote du proctologue est-elle vraie?)

Cette anecdote est un des seuls trucs de vrai parmi toutes les idioties que je m’évertue à diffuser… Comment voulez-vous inventer une telle chose !?

Dans ma vraie vie, j’ai eu l’occasion de visiter le site de Maison Blanche, ancien hôpital psychiatrique, et aussitôt j’ai pu imaginer de pauvres types à moitié décomposés se livrer à d’odieux festins… Que voulez-vous, j’adore rêver…

4. Y aura-t-il une suite ?

C’est aux lecteurs de m’en faire part. De toute manière, je ne tiens pas toujours compte de leurs avis et j’ai même la fâcheuse manie d’avoir l’esprit de contradiction… Si, si… On ne peut pas contrarier sa vraie nature, mais ses lecteurs : oui !

J’ai trouvé dans l’écriture un beau moyen de m’évader et je suis le premier spectateur. Tant que je prendrais du plaisir, je continuerais. Un troisième tome est déjà prévu. Sera-t-il le dernier ? Je n’en sais strictement rien du tout. Je suis déjà ébaubi d’avoir eu autant de retours positifs… Dingue, non ?

Et puis, il y a aussi les thèmes de la maladie et de la mémoire qui sont abordés dans le roman. J’ai personnellement été touchée par cela, je me devais d’écrire dessus !

Et puis, j’ai une trouille monstre de la Mort, alors faire parler des ptits vieux (drôle, touchants, mystérieux…), c’est une façon pour moi de mettre une tannée à "la mort qui tue" ! ;o)