Depuis des années maintenant, un certain nombre de pays y vont de leur « mot de l’année » début janvier, mot qui évoque la tendance de l’année précédente dans les médias, sur les réseaux sociaux, etc.
Chacun vote a sa méthode, que cela soit par vote populaire après un choix fait par un comité généralement composé de linguistes, d’experts en communication…
En France
Nous avons deux élections qui s’imposent, celui du dictionnaire Le Robert, dictionnaire que tout le monde connaît, ainsi que celui du comité « Le mot de l’année » en partenariat avec le journal 20minutes et France Télévision.
Le choix se fait tout d’abord par une sélection d’une dizaine de mots, puis la liste est soumise au vote du public. Le Robert a utilisé Twitter et à inviter les internautes à voter pour le mot de l’année tandis que le comité « Le mot de l’année » a à sa disposition un site qui invite les internautes à voter directement pour LE mot de l’année.
Il faut noter que le mot en question n’a pas besoin d’être récent pour figurer sur le podium.
Mot de l’année « Le Robert » 2018 : bienveillance
Mot de l’année « Le mot de l’année » 2018 : femmes et métissage
En Angleterre
Le choix de Cambridge s’impose outre- manche, suivi de peu par sa rivale de toujours Oxford. Le choix de Cambridge est intéressant : le comité choisit 4 mots parmi les nouvelles entrées au dictionnaire et soumet ce choix au vote du public.
Le mot ne reflète plus la tendance de l’année, mais plutôt l’évolution des habitudes de langages au cours de celle-ci. La création de mot, surtout si elle est populaire – on pourrait dire « naturelle » – est un indice non négligeable de l’évolution des sociétés. Aussi le choix de l’université de Cambridge est, à mon sens, le plus parlant.
Mot de l’année « Cambridge » 2018 : la nomophobie (peur ou angoisse de ne plus pouvoir utiliser son téléphone portable)
Mot de l’année « Oxford » 2018 : toxique