informations qui les intéressent, faites-les rire, réconfortez-les s’ils se sentent mal, répondez à leurs questions, etc. Soyez un soutien pour eux, pas un poids.
– Soyez poli(e). Pour beaucoup de personnes, les mots « bonjour », « merci » et « au revoir » ont encore de l’importance. Les utiliser ne coûte rien. Les oublier peut être fâcheux.
– Restez aimable, quoiqu’il arrive. Les débats et disputes stériles sont légion sur les réseaux sociaux. Soyez celui qui part la tête haute.
À éviter
– Poster des liens bruts vers votre page auteur ou un lien Amazon vers votre livre sans un mot d’accompagnement. Éviter absolument la méthode de tonton Robert.
– Essayer d’être sur tous les fronts. Facebook, Twitter, Instagram, Tumblr, Google+, etc. Créer un réseau demande du temps et de l’énergie. À moins de n’avoir que cela à faire, vous ne pourrez pas assurer partout. Choisissez-en un ou deux et concentrez-vous sur ceux-là.
– Troller ou répondre à un troll. Un troll est une personne en manque d’attention qui, bien planqué derrière son écran, cherche volontairement à créer des polémiques. Il veut provoquer. Pour quoi faire ? J’imagine que leur vie doit cruellement manquer de substance. Vous avez trop à faire pour perdre votre temps à leur répondre. Ignorez-les, c’est la meilleure méthode et surtout ne répondez jamais sous le coup de la colère. Elle est mauvaise conseillère.
– Ne réfléchissez pas à ce que vos contacts peuvent vous apporter, mais pensez à ce que vous pouvez apporter à vos contacts. Ne vous inquiétez pas pour le retour, il y en aura un.
– Piquer des conseils et les diffuser comme étant les vôtres. En d’autres termes : copier, pomper, plagier. La communauté des auteurs indépendants sur les réseaux est similaire à un petit village. Tout le monde se connaît. Tout le monde se parle. Si vous plagiez, ça se verra. Vous pouvez reprendre un conseil ou une méthode trouvée sur le net, mais n’oubliez pas de citer votre source. C’est plus honnête et la personne citée vous remerciera de contribuer à sa renommée.
En conclusion, il est nécessaire pour un auteur de voir les réseaux sociaux pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire un moyen de se créer une communauté, une tribu interdépendante et solidaire et non la vitrine d’une galerie marchande avec un homme sandwich qui distribue des tracts à tous les passants. Pour être celui que les gens recherchent, et non celui qu’ils fuient, demandez-vous ce qu’ils veulent : plus de pub ou plus de soutien ?
Jérome Vialleton
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