BCarlington News Magazine 5 | Page 30

Odile Marteau Guernion

Si vous êtes comme moi et que vous avez une mémoire des noms proche du zéro absolu, le nom d’Odile Marteau Guernion ne vous parle pas vraiment. Pourtant, en faisant quelques recherches pour cette interview, je me suis rendu compte qu’il s’agissait tout simplement de la maman de l’inspecteur Anne Le Goff. Et en bonne fan de policier, qui n’a pas entendu parler de ce personnage ?

1. En quelques mots, qui es-tu Odile et comment es-tu passé de l’univers hospitalier à l’écriture de romans policiers ?

Je suis une femme de 63 ans, assez active bien que en retraite depuis 3 ans maintenant. j'ai travaillé 40 ans en milieu hospitalier où j'ai gravi tous les échelons!! J'ai toujours aimé écrire, je me suis lancée dans l'écriture de romans il y a plus de dix ans. Les romans policiers me rappellent mes lectures de jeunesse.

2. Ton personnage « Anne Le Goff » devient petit à petit un personnage incontournable de la littérature noire française. D’après toi, qu’est-ce qui fait son succès ?

Anna est une femme volontaire et dynamique et à la fois humaine, j'ai eu des retours de lecteurs me disant que c'était une belle personne. Elle est également épouse et mère, ce qui fait d'elle quelqu'un de complètement intégrée dans la vie quotidienne comme bien des femmes. Puis elle se démène avec pugnacité dans un monde d'hommes en défendant ses valeurs. Je crois que les gens apprécient sa façon d'aborder les situations. C'est un personnage que j'aime beaucoup ce qui me permet de le faire évoluer au fil des enquêtes.

3.Rien qu’à son nom, on sait qu’elle est d’origine bretonne. Pourtant tu es normande et tout le monde connaît l’inimité traditionnel existant entre ces deux régions. (Pour ceux qui ne le sauraient pas, faites des recherches sur « A qui appartient le Mont Saint-Michel ? ») Qu’est-ce qui t’attire tant en Bretagne ?

j'ai passé les vacances de mon enfance en Bretagne Sud puis, j'ai épousé un breton qui vivait en Normandie. Le lien était fait, nous passons beaucoup de temps en Côtes d'Armor, c'est là que j'ai choisi de camper le personnage d'Anna Le Goff.

4. Le polar est une littérature particulière entre ses cadavres et ses tueurs à l'imagination débridée. Qu'est-ce qui te plaît dans cette littérature ? Quelles sont tes inspirations, tes maîtres du genre ?

Le roman policier permet tous les styles, il existe autant de genres que d'auteurs pratiquement, mais il y des courants. J'aime assez les flics qui réfléchissent genre Camille Verhoeven de Pierre Lemaître ou Fin Mac Leod de Peter may pour ne citer que ces deux là. J'aime aussi fouiller dans la psychologie d'un tueur, tenter d'expliquer tel ou tel comportement en analysant sa construction psychique.

5. Ton dernier roman « Felizidad : La vie recommencée » n’est pas un policier. Pourquoi ce changement de cap ?

Je lis beaucoup de genres différents parce que je ne veux pas m'enfermer et j'aime beaucoup la littérature en général. Dans le domaine de l'écriture c'est la même chose. j'ai voulu essayer autre chose. FELIZIDAD est à mi-chemin entre aventure et romance. C'est une histoire que j'avais depuis longtemps dans un coin de ma tête. j'ai commencé à l'écrire quand je me suis arrêtée de travailler. Mon dernier roman sorti en 2018 est NUIT D'Ô RAGE, c'est un thriller, c'est pareil j'ai beaucoup travaillé l'écriture. Puis, j'avais besoin de m'éloigner un peu d'Anna Le Goff pour mieux y revenir ensuite.

6. Comme tout bon fan de romans policiers qui se respecte et qui accroche un personnage en particulier, la seule question vraiment importante est : à quand la prochaine aventure de « Anne Le Goff » ? Plus sérieusement, quels sont tes projets pour l’année à venir ?

Eh bien, sûrement très bientôt, puisque je suis en train de terminer l'écriture d'une 5ème enquête.

vivait en Normandie. Le lien était fait, nous passons beaucoup de temps en Côtes d'Armor, c'est là que j'ai choisi de camper le personnage d'Anna Le Goff.

4. Le polar est une littérature particulière entre ses cadavres et ses tueurs à l'imagination débridée. Qu'est-ce qui te plaît dans cette littérature ? Quelles sont tes inspirations, tes maîtres du genre ?

Le roman policier permet tous les styles, il existe autant de genres que d'auteurs pratiquement, mais il y des courants. J'aime assez les flics qui réfléchissent genre Camille Verhoeven de Pierre Lemaître ou Fin Mac Leod de Peter may pour ne citer que ces deux là. J'aime aussi fouiller dans la psychologie d'un tueur, tenter d'expliquer tel ou tel comportement en analysant sa construction psychique.

5. Ton dernier roman « Felizidad : La vie recommencée » n’est pas un policier. Pourquoi ce changement de cap ?

Je lis beaucoup de genres différents parce que je ne veux pas m'enfermer et j'aime beaucoup la littérature en général. Dans le domaine de l'écriture c'est la même chose. J'ai voulu essayer autre chose. FELIZIDAD est à mi-chemin entre aventure et romance. C'est une histoire que j'avais depuis longtemps dans un coin de ma tête. j'ai commencé à l'écrire quand je me suis arrêtée de travailler. Mon dernier roman sorti en 2018 est NUIT D'Ô RAGE, c'est un thriller, c'est pareil j'ai beaucoup travaillé l'écriture. Puis, j'avais besoin de m'éloigner un peu d'Anna Le Goff pour mieux y revenir ensuite.

6. Comme tout bon fan de romans policiers qui se respecte et qui accroche un personnage en particulier, la seule question vraiment importante est : à quand la prochaine aventure de « Anne Le Goff » ? Plus sérieusement, quels sont tes projets pour l’année à venir ?

Eh bien, sûrement très bientôt, puisque je suis en train de terminer l'écriture d'une 5ème enquête.

oligarchie, etc. Viennent ensuite les personnages que l’on suivra, la mythologie, la culture, les habitudes de vie, le système économique,