AutoMedia Décembre 2016 Automedia dec issue 2016 | Page 24

DOSSIER ÉVÉNEMENTS I
CLÉ EN MAIN L’ EFFET « WOW!»

DOSSIER ÉVÉNEMENTS I

CLÉ EN MAIN L’ EFFET « WOW!»

Organiser un événement, c’ est déjà quelque chose. Organiser un événement qui laissera les invités pantois, qui leur fera dire « wow!», c’ est une tout autre paire de manches. Mabel Palomino a sa recette: « Nous nous spécialisons dans les concepts de divertissement showbizz qui transmettent le message et l’ esprit de la marque, tout en faisant vivre une expérience ˮwow! ˮ ». Au-delà de notre créativité, où l’ on retrouve toujours une touche de magie en danse, en musique, en théâtre ou en une quelconque forme d’ art, notre plus grande force est de toucher les gens.»

Au portfolio de Manina Productions, on retrouve les Cabarets du Casino, le mariage de Caroline Néron, les années folles de La Fureur télévisée, les lancements du champagne Veuve Clicquot et de la vodka Belvedere, les fêtes L’ Oréal Canada...
Du côté automobile, les présentations montréalaises Bentley des dernières années, les lancements Aston Martin et les dévoilements Jaguar, de même que, tout récemment, les festivités du 70 e anniversaire de Decarie Motors. « J’ adore faire les événements pour les voitures, il y a là quelque chose de très sexy: elles vont vite, elles exsudent une telle vibration, un tel style de vie!», confesse la présidente de Manina.
Lorsque Mabel accepte un mandat, elle et sa petite équipe de créateurs( un scénariste, une décoratrice et un designer de mode) se chargent de tout. « C’ est un peu comme la finesse de fabriquer une voiture à la main, explique-t-elle. On conçoit les thèmes, on écrit des scénarios, on produit le visuel et le multimédia à l’ interne, on réalise la mise en scène, on fournit les hôtes, les mannequins et les costumes; bref, on s’ occupe de tout. Notre but est de rendre la vie plus facile à notre client, qui a bien d’ autres choses avec lesquelles stresser.»
Un investissement sensé La spécialiste de la fête remarque d’ ailleurs que de plus en plus de compagnies choisissent d’ investir dans l’ événementiel les sommes auparavant destinées au marketing et aux annonces télévisées. « Le marché a vraiment commencé à s’ ouvrir aux événements qui réussissent à mieux cibler le public. Et c’ est là que notre expérience prend tout son sens: nos rendez-vous sont devenus des sortes de publicités, où le plaisir du consommateur peut se traduire en ventes. »
Dans son arsenal de fournisseurs de plaisir qui s’ est enrichi au fil des années, Manina Productions mise sur des compagnies d’ éclairage et d’ audiovisuel; des musiciens, danseurs et artistes du cirque; des traiteurs et des restos gastronomiques; des compagnies d’ alcool – locales, idéalement; les chefs-vedettes du moment; les « mixologues » de cocktails tendances, alouette!
Les clients de Manina Productions, pour obtenir pareille haute voltige événementielle fusionnant les arts et les affaires, ne doivent au départ que répondre à une seule question: quel est le but visé par l’ occasion? La réponse déterminera non seulement le budget à consacrer, mais également le succès de la suite des choses. « On ne fait pas un party uniquement pour faire un party, dit Mabel. D’ ailleurs, à quoi ça sert de faire un événement, si ce n’ est pas pour vendre? »
On veut lancer un nouveau véhicule? Ou, plus exceptionnellement, une nouvelle marque? Évidemment, le produit doit être mis en valeur, mais comment? Mabel est enthousiaste: « Le challenge est de créer une vibe. Personnellement, j’ adore étudier les marques, découvrir leur histoire et chercher à les comprendre, pour ensuite trouver le petit quelque
chose, la connexion qui va le mieux les représenter. »
Pour séduire les clients potentiels durant la soirée, il faut non seulement que l’ équipe des ventes puisse rencontrer les nouveaux prospects, mais aussi avoir l’ occasion de leur parler. Dans un petit coin confortablement aménagé loin du brouhaha et à l’ éclairage tamisé, propice aux confidences automobiles...
« Il faut que tout soit bien présenté, que les gens aient l’ estomac bien rempli, que les conversations aillent bon train, qu’ il y ait quelque chose d’ amusant à voir ou à photographier pour le partager sur les réseaux sociaux », dit Mme Palomino.
D’ accord mais combien, how much, pour parvenir à créer pareil impact? Mabel répond philosophiquement: « C’ est vrai qu’ on peut être un peu plus cher que d’ autres maisons de production événementielle, mais notre motivation n’ est pas tant le nombre de dollars que le nombre de ˮ wow! ˮ qu’ on peut aller chercher. Et vous savez quoi? Les meilleurs événements du monde, c’ est au Québec qu’ ils se font: on a des artistes fantastiques, on peut repousser les limites, faire du grandiose... let’ s have fun!»
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