Bonjour, chère IA. Voici les humains et leur insatiable soif de « toujours plus »: toujours plus de puissance, d’ efficacité, de facilité, de réponses … Et bien sûr, plus rapidement. Mais derrière chaque réponse générée par l’ IA et chaque processus automatisé, se cache une autre forme de soif – une soif qui assèche littéralement la terre. Car l’ IA ne se contente pas de consommer et de fournir des données: elle consomme aussi d’ énormes quantités d’ eau et d’ énergie, laissant derrière elle une empreinte carbone alarmante.
D’ ici 2027, les data centers hébergeant les systèmes d’ IA devraient engloutir 6,6 milliards de m 3 d’ eau par an. Pourquoi autant? Parce que ces infrastructures ont besoin d’ énormes quantités d’ eau et d’ électricité pour fonctionner. À titre de comparaison, l’ île Maurice a consommé 604 millions de m 3 d’ eau en 2021, dont 2,6 millions provenant de ressources renouvelables. En raison de leurs activités liées à l’ IA, la consommation d’ eau de Microsoft et de Google a respectivement bondi de 34 % et 20 %. En effet, l’ entraînement des modèles d’ IA est un autre processus gourmand en eau: sur une période de deux semaines, GPT-4( le dernier modèle de ChatGPT) peut consommer jusqu’ à 700 000 litres d’ eau – de quoi produire 320 voitures Tesla – et émettre autant de CO 2 que 123 voitures à essence.
Aparté
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