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Dans les pas des "Gédé" sont les "Géma" ! L’héritage du grand professionnel, si tôt disparu, que fut Georges Dreux, traverse les âges et ne prend pas une ride. Son épouse, Annick, et sa fille, Marie-Annick, l’ont remarquablement relayé. A ses propres initiales, puis à celles de son prénom et de celui de sa fille, les élèves maison ont continué, après sa disparition, de défrayer la chronique, jusqu’à Edition Géma, aujourd’hui, qui a connu la consécration d’un Groupe 1, en 2024 (N.D.L .R. : le Prix Henri Desmontils), et qui entre, cette année, au haras. L’occasion d’un tour d’horizon, avec Marie- Annick Sassier, de l’ensemble du présent plan de monte choisi pour les unes et les autres des représentantes de son élevage.
" Prince Gédé est, à la fois, l’aboutissement et le prolongement d’un demi-siècle d’élevage, à partir de la jument base de mon père, Champenoise , dont la descendance a été cultivée par ma mère et par nous-mêmes. Cela nous fait très plaisir et nous donne foi en l’avenir, tout comme le fait que notre dernière championne en date, Edition Géma , soit précisément inbred sur Champenoise. Entrée au haras cette année, elle est pleine de Jushua Tree . Pour la petite histoire, c’est la doyenne maison , Italica Gédé , 29 ans et en pleine forme, qui lui tient compagnie au pré et, croyez-moi , les deux font la paire !"
Nous faisons inséminer une vingtaine de juments et travaillons, presque exclusivement, avec des étalons dont nous avons acquis des parts, parfois de moitié avec d’autres éleveurs, si bien que nous les utilisons, alors, une année sur deux. En regard , cette saison , nous n’avons acheté qu’une seule saillie, celle de Kanto Avis . N’oublions pas non plus notre étalon , Prince Gédé , dont nous nous servons, bien sûr, mais sans trop, pour la bonne et simple raison que nos poulinières sont souvent de la même origine. À 22 ans, Prince Gédé a toujours bon pied , bon œil , et demeure très recherché par les éleveurs. Il est le parangon de l’ancien style, gagnant de Groupe 1 tant attelé que monté, et il apporte beaucoup de dureté. Il compte tout de même trente produits ayant 200.000 € de gains et plus. Ce n’est pas rien ! Son rôle de père de mères s’annonce, en outre, intéressant."
" Je tiens à associer à mon travail mon époux, Philippe, et notre fils, Marc, qui connaît une très belle réussite d’entraîneur et qui exploite une bonne partie de nos produits."
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