Les cérémonies en Autunois
Au cours du week-end du 7 au 9 de septembre 2013,
AUTUN a célébré le 69ème anniversaire de sa libération.
Les cérémonies commémoratives se sont succédé durant trois jours, au pied des différentes stèles qui jalonnent l’Autunois et qui, à chaque instant, rappellent les
combats et les sacrifices des militaires ou résistants qui
se sont battus pour sa libération et celle de la France.
Des cérémonies honorablement marquées par la présence de fortes délégations. Celle du Corps Franc Pommiès fut remarquée et évoquée dans la Presse locale.
Elle était composée de 4 membres du Bureau National :
Ernest DAUJAN, Pierre MOREAU, Pierre VILLAS et le
jeune Porte-drapeau National, Gérard KAUFMANN.
Venus du Sud-Ouest (700 Km.), ils ont été véhiculés par
2 jeunes amis qui les ont conduits en toute sécurité.
Complétaient cette délégation, Marcel ESTÈBAN, Marc
VANLAER et Georges MÈNAGER notre correspondant
en Autunois. Les Présidents Philippe HERRERO et André-Roland VILLENEUVE, n’ayant pu se déplacer, ont
été excusés.
Tous les monuments et stèles ont été fleuris
Les cérémonies traditionnelles se sont déroulées, parfois sous l’orage, à la mémoire des combattants morts
durant les combats de septembre 1944, couteux en vies
humaines, mais victorieux. Nous en devons la réussite
au Général de LATTRE de TASSIGNY qui, en joignant
les forces de la Résistance, dont notre Corps Franc
POMMIÈS, aux troupes débarquées en Provence, le 2ème
Dragons, les Fusiliers Marins, le 22 BMNA et la Légion,
voulut créer et réussit l’amalgame.
Les cérémonies se succèdent du 7 au 8 septembre dans
l’Autunois.
à 9h.30 à ROUSSILLON en MORVAN
à 16 h à FONTAINE la MÈRE
Notre délégation, conduite par le Drapeau National,
est présente au carrefour de Fontaine la Mère, situé au
croisement des routes Saint-Léger-sous-Beuvray/Étang
sur-Arroux, itinéraire emprunté par les troupes allemandes dans leur retrait. Poursuivies dans leur débâcle, en empruntant la voie directe Autun-Luzy, elles
tentèrent, depuis les débarquements de Normandie et
de Provence, d'échapper à l’autre mâchoire de la tenaille qui se refermait, formée par la Résistance locale
et le Corps Franc Pommiès qui collait aux bottes des
Allemands depuis ses lointaines Pyrénées et du SudOuest qu’il venait de libérer.
C'est ici que le 2ème Dragons perdit le chef d'escadron
Robert de NEUCHÈZE, l'un de ses officiers emblématiques, tué par un sniper ennemi, sur son char le
« Notre Dame de Paris ». Véritable héros de la campagne de 1