Étoile Noire 206 Dec. 2013 | Page 3

Les cérémonies en Autunois Au cours du week-end du 7 au 9 de septembre 2013, AUTUN a célébré le 69ème anniversaire de sa libération. Les cérémonies commémoratives se sont succédé durant trois jours, au pied des différentes stèles qui jalonnent l’Autunois et qui, à chaque instant, rappellent les combats et les sacrifices des militaires ou résistants qui se sont battus pour sa libération et celle de la France. Des cérémonies honorablement marquées par la présence de fortes délégations. Celle du Corps Franc Pommiès fut remarquée et évoquée dans la Presse locale. Elle était composée de 4 membres du Bureau National : Ernest DAUJAN, Pierre MOREAU, Pierre VILLAS et le jeune Porte-drapeau National, Gérard KAUFMANN. Venus du Sud-Ouest (700 Km.), ils ont été véhiculés par 2 jeunes amis qui les ont conduits en toute sécurité. Complétaient cette délégation, Marcel ESTÈBAN, Marc VANLAER et Georges MÈNAGER notre correspondant en Autunois. Les Présidents Philippe HERRERO et André-Roland VILLENEUVE, n’ayant pu se déplacer, ont été excusés. Tous les monuments et stèles ont été fleuris Les cérémonies traditionnelles se sont déroulées, parfois sous l’orage, à la mémoire des combattants morts durant les combats de septembre 1944, couteux en vies humaines, mais victorieux. Nous en devons la réussite au Général de LATTRE de TASSIGNY qui, en joignant les forces de la Résistance, dont notre Corps Franc POMMIÈS, aux troupes débarquées en Provence, le 2ème Dragons, les Fusiliers Marins, le 22 BMNA et la Légion, voulut créer et réussit l’amalgame. Les cérémonies se succèdent du 7 au 8 septembre dans l’Autunois. à 9h.30 à ROUSSILLON en MORVAN à 16 h à FONTAINE la MÈRE Notre délégation, conduite par le Drapeau National, est présente au carrefour de Fontaine la Mère, situé au croisement des routes Saint-Léger-sous-Beuvray/Étang sur-Arroux, itinéraire emprunté par les troupes allemandes dans leur retrait. Poursuivies dans leur débâcle, en empruntant la voie directe Autun-Luzy, elles tentèrent, depuis les débarquements de Normandie et de Provence, d'échapper à l’autre mâchoire de la tenaille qui se refermait, formée par la Résistance locale et le Corps Franc Pommiès qui collait aux bottes des Allemands depuis ses lointaines Pyrénées et du SudOuest qu’il venait de libérer. C'est ici que le 2ème Dragons perdit le chef d'escadron Robert de NEUCHÈZE, l'un de ses officiers emblématiques, tué par un sniper ennemi, sur son char le « Notre Dame de Paris ». Véritable héros de la campagne de 1