Écho d'Acadie Janvier 2016 | Page 37

Écho d'Acadie/Janvier 2016 37

La recherche internationale

Selon le professeur Leblanc, l'astronomie est une science très

« pointue » et il doit donc y avoir une collaboration internationale.

Les chercheurs participent à des conférences, l'endroit tout indiqué pour commencer une collaboration. Ils publient des articles sur leur recherches dans des revues arbitrées et font souvent appel à d'autres chercheurs pour des parties du sujets où ils ont plus d'intérêts ou sont plus spécialisés.

À leur deux, les professeurs de l'Université de Moncton ont collaboré avec des Ontariens, des Québécois, des Américains, des Allemands, des Français, etc.

L'utilité de l'astronomie

Le professeur Leblanc explique que, à part «  l'intérêt évident de comprendre les choses  », l'astronomie à de nombreux impacts sur nos vies, souvent indirects et dus à des « accidents ». Il explique par exemple que la technologie des capteurs CCD, ayant d'ailleurs valu un prix Nobel au Néo-Écossais Willard Boyle en 2009, est utilisée dans les appareils

photo mais a d'abord été

développée pour l'astronomie. L'hélium, un gaz couramment utilisé dans diverses industries (et dans les ballons d'anniversaire) a d'abord été découvert dans le soleil. La fusion nucléaire, vue comme la source d'énergie de l'avenir, a d'abord été développée pour comprendre le fonctionnement des étoiles.

Le professeur Khalack explique que « notre vie dépend du soleil » et la compréhension des autres étoiles nous permet donc de mieux comprendre le soleil.

L'influence de l'astronomie dans nos vies est ancienne. Cette science est nécessaire pour connaître les périodes de pêche, de chasse ou de semences et de récoltes. L'année équivaut à la période de révolution de la Terre autour du Soleil. Le mois équivaut à une phase de la Lune. La semaine compte 7 jours parce les anciens astronomes reconnaissaient 7 astres se déplaçant dans le ciel, soit la lune (lundi), mars (mardi), mercure (mercredi), Jupiter (jeudi), Vénus (vendredi), Saturne (samedi) et le Soleil (dimanche).

Le professeur Khalack explique que les éclipses solaires ont même déjà été utilisées à des fins politiques!

installent un premier télescope et offre des séances publiques d'astronomie. Francis Leblanc est le premier professeur spécialisé embauché par l'université.

Un nouveau télescope est installé sur les toits de l'université en 1998 (voir photo ci-haut). C'est en fait un véritable observatoire, avec une coupole et divers instruments de mesure. Le télescope est muni d'une lentille de 16 pouces. Le télescope est muni d'une lentille de 16 pouces.

Le professeur Khalack gère l'observatoire, qui sert surtout à l'enseignement à cause de la pollution lumineuse de la ville. Une séance d'astronomie est organisée à chaque mois, pour des étudiants de l'université ou même des groupes organisés.

En fait, il existe plusieurs clubs d'astronomes amateurs dans les provinces de l'Atlantique. Entre autres, au Nouveau-Brunswick, il y a un club à l'échelle provinciale, comptant de 50 à 100 membres. Il est associé à la Société royale d'astronomie, qui compte un centre dans la province, organisant des réunions, des conférences et des séances d'observation.

Photos: gracieuseté de l'Université de Moncton.