Écho d'Acadie Décembre 2015 | Page 13

ancien avocat. Le maire précédent, Antoine Landry, avait décidé de prendre sa retraite.

Le maire se dit très fier de son premier mandat. Parmi ses principaux faits d'armes, on compte la réfection de la route 145 entre la rue du Portage et Bas-Caraquet ainsi que la modification de la structure de gérance permettant une meilleure utilisation des salles de spectacle de la ville.

Selon lui, les derniers mois d'un conseil municipal ne représentent pas de défi particulier. «   On a commencé à envoyer la municipalité où l'on veut [...] on a la sensation du travail accompli ». Il avoue que des dossiers s'ajoutent toujours mais que «   ce n'est pas plus difficile au début ou à la fin ».

Quant, justement, aux projets restant à accomplir, le maire affirme que pour la tenue des prochains Jeux de l'Acadie, «  plus on approche, plus on met les bouchées doubles  ». Il avoue tout de même que pour le projet d'aréna, qui sera en fiat un véritable amphithéâtre communautaire, qu'il faudra «   travailler avec le nouveau gouvernement fédéral ».

La nouvelle voie de contournement de la route 11 représente elle aussi un défi particulier.

Kevin J. Haché affirme qu'il est «   trop tôt » pour savoir s'il se présentera aux prochaines élections mais qu'il est « plus dans la position pour oui   ».

Question de transparence

Un sujet important de la dernière élection municipale fut celui de la transparence. À Caraquet, la charte médiatique de l'ancien maire Antoine Landry limitait le nombre de questions pouvant être posées par les journalistes à trois mais nécessitait aussi leur dépôt 24 heures avant une entrevue. À Shippagan, le contrôle du tournage des réunions du conseil municipal avait coûté une poursuite à la ville.

Ces cas, et quelques autres, sont non seulement des violations de la liberté de presse mais, selon Cyrille Simard, «  rend les gens désabusés de la politique  ». Selon Kevin J. Haché, les élus sont «   toujours redevables ».

Dans ces deux municipalités, et plusieurs autres en fait, des mesures spéciales ont été prises afin d'assurer une meilleure transparence.

À Caraquet, les avis de convocation et les procès verbaux sont désormais publiés sur Internet. Le maire de la ville souhaite que «   les gens soient à l'aise pour approcher leurs conseillers ». Le maire d'Edmundston tient même un blogue! «   Comment faire autrement ? » Il veut engager les citoyens dans le débat, aller plus loin.

La question de la transparence fait toujours débat, notamment à Beaubassin-Est.

Arrière-plan: Carte topographique de Shippagan. Utilisateur Dr Wilson, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

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