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Suite à l'inauguration officielle, M. Hoback a ouvert la première session de l'Assemblée plénière. Il laissa ensuite la parole à M. Urrutia, qui a discuté de quelques procédures administratives avant d’introduire l’orateur principal, le Sénateur Hernán Larraín, expert sur la transparence parlementaire au Chili.
DISCOURS D’OUVERTURE DU SÉNATEUR HERNÁN LARRAíN DU CHILI: « CONSTRUIRE UNE CULTURE DU PARLEMENT OUVERT ENSEMBLE »
Le sénateur Larraín a invité à réfléchir sur les engagements institutionnels et le leadership manifesté par les législatures de l'hémisphère dans la promotion de parlements ouverts. La volonté de développer des parlements ouverts s’inscrit dans la mouvance de la consolidation des démocraties représentatives dans la région. Cependant, la méfiance des citoyens envers la classe politique demeure importante dans les Amériques, tels qu’illustrés par la légitimité fragile et parfois limitée des législatures et des gouvernements. Cette méfiance est renforcée par la présence de pouvoirs exécutifs puissants et la nature des systèmes parlementaires qui ont longtemps été incapable de représenter la société civile et d’être à l’écoute des citoyens, surtout les minorités.
Les démocraties modernes ont besoin de créer des espaces participatifs pour les citoyens afin de contribuer à l'élaboration et la surveillance des politiques publiques. Les parlements actuels ne doivent pas s'appuyer sur les structures et modèles hérités du 19ème siècle. En effet, les citoyens doivent bénéficier d'un pouvoir de surveillance et ils devraient être considérés comme les propriétaires légitimes de l’information et son accès ne devrait être limité que lors de circonstances exceptionnelles. De plus, non seulement l’information doit être disponible, mais « elle doit être accessible dans un langage clair et compréhensible pour l’ensemble des citoyens. »
Le sénateur Larraín a analysé les origines de l’adoption de la déclaration de Santiago sur la transparence et l’intégrité dans les parlements et partis politiques (en espagnol) en résumant les conclusion d’un séminaire international organisé par le Congrès chilien en 2012 pour répondre à ce « déficit démocratique », qui a mené à la création de ce cadre important pour le développement d’un agenda basé sur le dialogue et les consultations avec la société civile. Par exemple, la Commission bicamérale du Congrès chilien sur la transparence mène de nombreuses initiatives au niveau national pour promouvoir une culture d'ouverture parlementaire.