transparence législative (LANLT), regroupant 22 organisations dans 11 pays. Elle a partagé les résultats du projet d'indexation de la LANLT, qui mesure la transparence législative afin de créer une large plate-forme de données permettant une meilleure analyse des pratiques législatives. L’indice a été élaboré en collaboration avec la société civile et intègre les quatre dimensions suivantes : procédures administratives/règlements (10 %), travaux législatifs (30 %), budgets et gestion administrative (30 %) et services, participation des citoyens et reddition de comptes (30 %).
L'évaluation de dix législatures participantes (Argentine, Bolivie, Chili, Colombie, Équateur, Guatemala, Mexique, Pérou, Uruguay et Venezuela) permet de comprendre que la transparence est considérée comme nécessaire dans toute la région, mais que les efforts et pratiques dans ce domaine demeurent limités. Mme Baron a expliqué que la prochaine étape est de développer des micro-projets ciblant les faiblesses identifiées. Par exemple, le projet numérique, VozData, traduit des documents sur les dépenses du Sénat de l'Argentine dans des formats qui sont plus compréhensibles et permettent une meilleure comparaison.
Mme Baron a reconnu que ces initiatives, en se centrant sur les relations entre les parlements et la société civile créent parfois des frictions. L’objectif final est toutefois de rendre plus accessible les travaux parlementaires et de permettre la participation active de la société civile à ces débats.