JADE MAGNIEN
SURF / Interview
JADE MAGNIEN
Surf , sunset , friends … & surf !
De retour à l ’ eau après une blessure , la jeune surfeuse landaise Jade Magnien poursuit son rêve d ’ accession à l ’ élite mondiale . Avec les J . O . en ligne de mire .
© Sarah Witt
Propos recueillis par Manon Bonnet jademagnien
Jade Magnien
Tu as été blessée à la cheville en fin d ’ année dernière , comment tu l ’ as vécu ? C ’ est compliqué d ’ être blessée quand tu es sportive de haut niveau , tout s ’ écroule autour de toi . Mais j ’ ai eu la chance d ’ être super bien entourée ! J ’ étais au CERS de Capbreton pendant 3 semaines , suivie par un super kiné et un entraîneur physique ! Je ne surfe pas encore à 100 %.
Tu étais au printemps en Indonésie . Pourquoi ce pays ? C ’ est la meilleure période pour y être et j ’ adore ce pays ! J ’ y vais depuis toute petite ! Ça colle bien avec les vagues que j ’ adore surfer … grosses , puissantes . Et comme l ’ Australie n ’ est pas loin , j ’ ai pu y faire un saut pour perfectionner ma technique .
Quels surfeuses t ’ inspirent ? Réponse classique : Carissa Moore ou Stephanie Gilmore . Et les jeunes comme Molly Picklum ou Caitlin Simmers m ’ impressionnent beaucoup aussi : elles sont plus jeunes et déjà sur le tour mondial . Ça me motive pour essayer d ’ être comme elles ! Donc je prends aussi exemple sur des plus jeunes !
Tes parents tiennent la Cabane de la Gravière , ton spot favori ? Bien sûr , c ’ est là où j ’ ai fait mes premiers tubes ! J ’ y suis tous les jours l ’ été car j ’ y travaille . J ’ ai toutes mes matinées pour surfer , je bosse à partir de 15h jusqu ’ à la fermeture . S ’ il y a des jours avec des vagues parfaites , je m ’ organise pour pouvoir aller surfer ! Le surf avant tout !
Quels sont tes atouts et tes faiblesses ? Ma plus grande qualité , c ’ est que je n ’ ai pas peur des vagues . S ’ il faut aller au charbon , j ’ y vais , peu importe les conditions , la puissance ou la taille . La chose sur laquelle je dois vraiment travailler , ce sont les petites vagues .
Le surf , c ’ était une évidence ? Non , pas toujours . C ’ est quand je suis allée en Australie , m ’ entraîner avec des coachs , que j ’ ai réellement commencé à me dire que j ’ adorais ça et que j ’ avais envie d ’ en vivre . Il y a des hauts et des bas , surtout en compétition . Mais je suis accro donc je ne lâche pas !
© Fédération Française de Surf - Laurent Masurel
40