1933-1939
La présence des Juifs en France date du IVe siècle, suite à la défaite de la révolte de 132-135 et à la destruction de Jérusalem. La christianisation de l’Empire romain pousse aussi les Juifs à émigrer vers la Gaule. À cette époque, ils sont bien intégrés, ils sont dispersés dans la région de la Gaule et sur le littoral méditerranéen et ils sont peu nombreux.
Au IXe siècle, le règne des Carolingiens attribue, aux Juifs, des droits suite à une alliance entre ceux-ci et la royauté. Les métiers exercés par les Juifs étaient très variés. Ils étaient agriculteurs, viticulteurs, médecins ou encore commerçants. Nombre d’empereurs, comme Charlemagne, profitèrent des contacts commerciaux internationaux que tenaient les commerçants juifs.
Grâce au contexte favorable du XIe et XIIe siècle, la communauté juive, surtout en Loire et en Cahmpagne, pu s’épanouir culturellement et spirituellement.
Au milieu des années 1930, il y environ 300 000 Juifs en France, dont 100 000 sont arrivés pendant l’entre-deux guerres. La plupart vivent à Paris ou en banlieue parisienne. Pour le général, ce sont des Juifs qui ont fui le nazisme pour aller vers un territoire qui, à l’époque, représentait la terre des droits de l’Homme, dans l’esprit de la communauté juive, puisque la France était le pays qui avait accueilli le plus de réfugiés pendant l’entre-deux guerres et qui, depuis la Révolution française, avait été le premier pays à intégré les Juifs dans sa nation. La preuve en est que dans le milieu des années 1930, Léon Blum, un juif, tient une place importante dans la politique française (Lefeuvre, 2014) (Larousse, -). Ce sont des facteurs importants qui joueront un grand rôle dans la confiance qu’auront les Juifs en la France. À cette époque, les Juifs représentaient 0,7% de la population en France.
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La déportation des juifs en france