dans des promesses impossibles à tenir, dans ce cas précis c’est une promesse de longue date faite par certains responsables politiques mais qui ont ensuite été incapables de mettre en oeuvre une fois arrivés au pouvoir. Le dernier exemple en date étant la promesse du candidat F. Hollande, non tenue par le même F. Hollande une fois Président de la République.
Au vu de votre parcours pensez vous que pour des élections au niveau local il faille faire partie d’un gros partie pour espérer être élu ?
Non, je pense au contraire que l’échelon local est celui le plus propice pour permettre aux citoyens de s’engager sans être attachés à un parti. Dans une très grande majorité des 35 000 communes françaises, les conseillers municipaux sont sans étiquette, pour la plupart élus dès le 1er tour. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit souvent d’un mandat bénévole qui permet aux citoyens d’avoir un engagement concret pour leurs communes. Cependant, même dans les grandes villes où la concurrence électorale est plus importante, et le poids des partis réel, l’histoire politique nous a montré que des personnes pas ou peu liées à des partis politiques pouvaient être élus : ce fut le cas à Lyon de Louis Pradel qui avait créé son propre parti (P.R.A.D.E.L. : « pour la réalisation active des espérances lyonnaises »),