Il devient nécessaire de prendre en compte les votes blancs et nuls et surtout l'abstention qui ne doivent pas être considéré comme un silence de consentement. En effet, la conséquence d'une telle attitude serait d'accepter d'avoir des "laissés pour compte" au seing de notre régime politique.
Sans doute par frilosité, nous avons toujours le même régime politique depuis 1958 même si il a connu des modifications (suffrages universel direct pour l'élection du président, passage au quinquennat via le référendum du 24 septembre 2000); il n'y a toujours aucune reconnaissance réelle du vote blanc ou nul qui ont la même finalité que l'abstention.
Il n'existe aucun minima de participation pour les élections présidentielles.
Et d'une certaine manière, il n'existe pas non plus de minima pour les élections législatives comme le dispose l'article L162 du Code électoral :