A la croisée des chemins
Sur le satellite, les Daleks arrivent au 500ème étage, tuant Jack et Lynda. Ils entrent dans la salle de contrôle où le Docteur a la main posée sur le détonateur de l’onde delta.
L’Empereur tente de raisonner le Seigneur du Temps, lui demandant si c’est un tueur ou un lâche. Il hésite longuement, tremblant, et déclare finalement être un lâche quand soudain le TARDIS apparaît. Les portes s’ouvrent dans un flot de lumière et Rose sort.
Elle se révèle comme « le Grand Méchant Loup » (« Bad Wolf ») et qu’elle s’était laissé ce message à travers le temps et l’espace pour revenir. Les Daleks tentent de la tuer mais elle les arrête, désintégrant chaque atome de tous les Daleks et leurs vaisseaux.
Le Docteur, sous le choc, la supplie d’arrêter et de contrôler son pouvoir, mais elle ressuscite Jack. Se sentant de plus en plus mal, le Docteur l’embrasse pour enlever le pouvoir du Vortex qui est en elle (avec une phrase devenue célèbre :
« je crois que tu as besoin d’un docteur »
Rose finit par tomber inconsciente, le Seigneur du Temps la ramène en sécurité dans le TARDIS. Il fait décoller le vaisseau avant que Jack ne puisse monter à bord, le laissant coincé dans le satellite 5. Rose se réveille dans le TARDIS avec un Docteur qui montre des signes de douleur. Il lui explique que personne n’est censé absorber le Vortex et que chaque cellule de son organisme est en train de changer. Face à la panique de Rose, il lui explique l’astuce des Seigneurs du Temps pour « tromper la mort » et après un fantastique au-revoir, il se régénère dans un flot d’énergie. Après quelques secondes, il se révèle être un grand mince, aux cheveux bruns et aux yeux marrons.
Le 10ème Docteur est arrivé …
Ce que j’en pense …
Le 9ème Docteur a été le premier Docteur que j’ai découvert, et quand j’ai commencé les deux derniers épisodes de la saison 1, je savais bien que son accent, ses oreilles et sa veste en cuir allaient me manquer. Mais comment allait-t-il quitter la scène ?
On commence les épisodes avec le Docteur coincé dans « Big Brother », Rose dans « Le maillon faible » et Jack dans une émission de relooking. Pour rappel, ces épisodes datent de 2005 : la téléréalité s’installe dans nos écrans depuis le début des années 2000, ce sont donc des références populaires caractéristiques d’une époque. L’humour parodique est poussé au point que certains présentateurs ont prêté leur voix à leurs doubles robotisés ! Le style est percutant et peut même cacher une forme de critique de ces émissions (le Docteur reste complètement dubitatif face à l’attitude des candidats prêts à tout pour gagner mais fait comprendre qu’il en a déjà regardé !) et même de façon générale sur les médias de masse (le Satellite 5 et son nombre vertigineux de chaînes, le contrôle de l’information qui est une forme de dictature). L’ayant vu en 2013, je me suis posée la question du « vieillissement » de ces épisodes : ne les trouverons-nous pas ridicules après une décennie, quand les émissions n’existeront plus et que les robots ne feront plus rappeler les manies des présentateurs de l’époque ? Le temps nous le dira …
Je trouvais que Christopher Eccleston était un bon acteur (particulièrement dans l’épisode 6 « Dalek ») mais il m’a bluffé sur les deux derniers épisodes. Effectivement, il n’a pas la folie de Matt Smith ou le charisme de David Tennant, mais Eccleston m’a bluffé pour la fameuse scène où il renvoie Rose sur Terre : la musique s’arrête, gros plan sur le visage du Docteur qui regarde le TARDIS une dernière fois et pointe son tournevis sonique. Là encore, pas besoin de gros effets ou de réplique particulière, la scène parle d’elle-même. On sent le renoncement et la peine du Docteur à travers ses yeux bleus et les traits de son visage. C’est une scène qui me donne encore des frissons, qu’importe le nombre de fois où je la regarde !
Russel T. Davies annonçait vouloir faire revenir les Dalek depuis le début de la relance de la série. Ils n’apparaissent clairement qu’à la fin de l’épisode 12, mais pendant tout l’épisode, un doute plane sur ces ennemis cachés derrière un oracle (le Contrôleur, qui fait penser au film « Minority Report »). Mon premier contact avec le grand ennemi du Docteur était l’épisode 6 de cette même saison, où l’on voit un Dalek seul et abandonné, montrant une forme de compassion que le Docteur ne montre même pas. Finalement, j’avais limite pitié de cette poivrière cachant une pieuvre un peu décrépie. Et dans ces derniers épisodes, on voit enfin la vraie nature des Daleks sans savoir que ce sont eux : manipulateurs, impitoyables, avec cette soif de destruction comme le Docteur nous l’avait décrit (mais qu’on ne croyait pas forcément). En plus, ils expriment des émotions humaines qui les rendent encore plus dangereux (l’Empereur s’adresse directement au Docteur pour jouer avec ses émotions). Là encore, c’est simple et efficace : les gentils contre les méchants. Et la sauce prend bien !
Ces épisodes sont absolument une bonne conclusion des arcs ouverts pendant la saison. Il y a, par exemple, les nombreuses mentions de Torchwood qui permettront d’ouvrir le spin-off du même nom en 2006 (même si les mentions seront plus nombreuses dans la saison 2). L’arc le plus important est l’explication de « Bad Wolf » qui, à première lecture, semblait plutôt négatif au fil de la saison. Ce joli « paradoxe de l’écrivain » donne la preuve à Rose qu’elle peut réussir à rejoindre le Docteur et renforce encore plus la vision non linéaire du Temps et de l’Espace dans l’univers Doctor Who (pour tout novice comme moi, à l’époque). « Bad Wolf » ou « Le Grand Méchant Loup » restera indubitablement lié à Rose Tyler (je vous invite à lire l’article « Bad Wolf » pour plus de détails). Ce qui se passe dans les épisodes légitime l’importance de la jeune fille dans Doctor Who : elle s’est imprégnée de l’âme du TARDIS et a possédé, pendant un laps de temps limité, ce que le Seigneur du Temps voit en permanence. Les rôles inversés donnent cette surprise : le Docteur est désemparé et finalement s’avoue vaincu mais le Grand Méchant Loup finit, avec son pouvoir, par le sauver lui et le monde. Et ces parties-là sont bien exprimées par les effets utilisés: le Docteur, au sol, dans une ambiance sombre et Rose, debout, dans un flot de lumière. Elle n’est plus seulement la petite jeunette que le Docteur entiché trimballe aux quatre coins de l’univers, non ! Elle a absorbé le vortex pour sauver « son » Docteur, au mépris de sa propre vie.
Par contre, la façon d’ouvrir le cœur du TARDIS est discutable. Le vaisseau n’aurait-il pas pu « choisir » de s’ouvrir à Rose pour reconnaître sa valeur ? Cette scène a cependant permis de montrer l’amour de Mickey et Jackie envers Rose, qui, malgré leur désaccord sur son choix, ont toujours soutenu la jeune fille. Malgré son égoïsme envers ses proches (il faut l’avouer), elle sait qu’elle va sacrifier sa vie pour sauver le Docteur, ce qui montre encore plus son amour pour celui-ci.
La scène du baiser du Docteur est un moment surprenant même si les sentiments entre les deux personnages sont assez clairs pendant la saison. Dans l’épisode final, ce passage permet au Docteur de reprendre sa place de héros en sauvant Rose, puisque c’est le Grand Méchant Loup qui a défait les Daleks. Bien sûr, d’un point de vue scénaristique on peut remettre en doute la nécessité de ce baiser pour sauver Rose … Mais bon ! C’est un beau moment pour tous les romantiques (dont je peux faire partie !). Cela ne gâche rien à l’histoire et c’est un peu la récompense de ce brave 9ème Docteur.
La régénération est bien sûr le final attendu. Sans sentimentalisme extrême, le Docteur tente d’expliquer le procédé en essayant le plus possible de rassurer Rose et surtout lui-même, sans aucun doute. Non sans humour, il lutte pour être sûre qu’elle sourit encore une dernière fois pour lui. Le fou à l’accent du nord s’en va, sous les yeux de Rose, embués de larmes, et son sourire. Et c’est vrai, tout au long de la saison, il a été « Fantastic » !
Le seul point vraiment négatif que je note est la musique. Je suis personnellement très attachée aux bandes originales et c’est vrai que les morceaux utilisés donnent un côté un peu série B et bon marché qui me plaît moins (ce n’est pas pour rien que la première Bande Originale comprendra la saison 1 et 2). Je pense que Murray Gold a dû faire avec ce qu’il avait à l’époque : un budget serré pour une nouvelle série ! En tout cas, il fera un travail remarquable dans les saisons suivantes.
Le scénario des deux épisodes n’est pas d’une densité extrême comme on peut le voir dans certaines fins de saisons ou régénérations. Tout au long des deux épisodes, diverses références à des aventures antérieures de la saison donnent vraiment l’impression d’une belle conclusion et d’un certain point de vue, d’un destin. L’essentiel est là : du rythme, de l’humour, de la surprise et de l’émotion. Il n’y a pas d’effets spéciaux hallucinants ou des scènes grandiloquentes mais ces épisodes se laissent voir et revoir avec un grand plaisir.
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mon sonique et des pop corns