Chez les Grecs, la musique est utilisée à des fins cathartique; c'est-à-dire que la musique servait à exprimer ses blessures et tensions physiques et émotionnelles afin d’apaiser et soulager. Pour repérer ce trouble, les patients manifestaient leurs pathologies mentales par une grande agitation ou au contraire une fermeture totale. Le traitement consiste alors à trouver un musicien qui joue de la musique continuellement jusqu’à ce que le patient n’ait plus les symptômes. Cette musique était jouée par des Corybantes dans les Bacchanales. De plus, les personnes qui manipulaient les énergies sonores faisaient très attention au choix de la musique curative car celle-ci doit assurer au patient la santé la pureté et aussi l’équilibre, qui était enseigné par les auteurs classiques de la Grèce et de la Rome antique.
-1 000 ans :
XIXe siècle
En occident, Philippe Pinel (fondateur de la psychiatrie francaise) citer l'exemple d'un malade pour lequel la découverte de la pratique du violon joue un rôle essentiel dans son rétablissement. La musique est alors considérée comme un moyen pour calmer, stimuler ou encore chasser les idées pathogènes des patients.
Ce siècle donnera pleinement à la musique son apport thérapeutique. C'est ainsi qu'un psychanalyste argentin au nom de R. Benenzon propose un premier modèle de la musicothérapie en s'appuyant sur le modèle psychanalytique (Benenzon 1962).
Il faut dire que l'approche de ce pionnier fait encore référence dans la pratique de la musicothérapie qui s'est fortement liées avec les concepts freudiens.
XIXe siècle