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B) La position des sportives de l’URSS, notamment les gymnastes des années ’80.
Cette superpuissance mondiale qu’on appelait URSS provoquait des tensions diplomatiques, qui ont donné naissance à la guerre froide après la seconde guerre mondiale. La guerre froide confrontait l’URSS aux « pays de l’Ouest » (le bloc de l’Ouest). Cependant, ce conflit a pris une forme indirecte, par exemple, la course pour l’espace ou encore le sport. En effet, Staline, voyant le succès olympique des américains, a vu l’impact médiatique que pouvait avoir un triomphe aux jeux olympiques. Ainsi, la course aux médailles devient un terrain d’affrontement symbolique entre ces deux grandes puissances.
Effectivement, une victoire aux J-O, avait plusieurs avantages. Les pays, à cette époque (notamment l’URSS), étaient très fermés. Les populations des deux blocs, Est et Ouest, étaient mutuellement ignorantes vis-à-vis de ce qui se passait dans l’autre bloc. Ainsi, les jeux olympiques étaient pratiquement le seul moyen pour les personnes du bloc de l’Ouest de savoir ce qui se passait à l’Est et de rencontrer des citoyens de ces pays. Par conséquent, l’URSS a saisi cette opportunité pour montrer au reste du monde la vision du pays qu’il voulait, donc que tout se passait bien en URSS, parce que s’ils avaient la possibilité d’entraîner des athlètes pouvant gagner des médailles, le pays allait bien.
Conditions de vie et d’entrainement des sportives dans le bloc de l’Est à la fin du XXème siècle.