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En conclusion...
Dans les années 1980, l’URSS, voyant l’importance d’un succès aux jeux olympiques a commencé à exercer une pression croissante sur ses athlètes. Cela a provoqué le dopage de nombreux athlètes qui devaient adhérer à de telles méthodes afin de pouvoir réaliser les performances attendues par l’URSS. C’est pourquoi, on peut penser qu’une telle pression a peut-être été à l’origine d’un éventuel dopage par grossesse qui permettrait d’améliorer les performances des sportives sans risque de tester positif aux tests anti-dopage. Par ailleurs, une telle méthode de dopage permettrait aux athlètes de subir de nombreuses modifications physiologiques pouvant grandement améliorer leurs performances. En effet, les modifications aux niveaux respiratoire et cardio-vasculaire présente bien de nets avantages physiologiques. Cependant, comme toute forme de dopage, cette méthode aurait pu poser de nombreux problèmes éthiques. Tout d’abord, le dopage en général est une atteinte au « fair-play » et l’esprit sportif, et peut engendrer des dommages sur la santé des athlètes. De même, le dopage par grossesse engendre encore plus de problèmes éthiques car il s’appuie sur l’utilisation d’un futur être humain dans le seul but de pouvoir améliorer les performances d’un athlète qui contribueraient à la course aux médailles de l’URSS. Enfin, la seule explication possible pour l’utilisation de cette méthode est que l’URSS était prête à tout pour s’imposer comme la seule superpuissance mondiale au détriment du bloc de l’ouest et notamment des Etats-Unis.