Nous nous avons aussi pris la maquette de l’aile elliptique et nous avons refait des tests dans lesquels nous avons changé l’angle d’attaque de l’aile : c’est à dire que nous avons changé l’angle de la source d’air face à l’aile. Voici les résultats de cette expérience :
A 90 degrés sous l’aile : le vol de l’aile fonctionne mais il est très turbulent car l’air ne passe que du dessous de l’aile qui est plat donc l’air ne s’écoule pas correctement sur les bords. C’est à peu près l’angle auquel les oiseau tournent leur ailes pour battre des ailes et ralentir avant l’atterrissage.
A 70 degrés sous l’aile : l’aile vole très bien et l’on peut clairement voir que l’air s’écoule un peu sur les bords de l’aile ainsi le vol paraît moins turbulent.
A 30 degrés sous l’aile : l’aile vole parfaitement bien avec aucune turbulence. C’est surtout un bon angle pour permettre à l’aile de gagner de l’altitude.
Face à l’aile : l’aile a un peu de mal à s’envoler car l’air n’appuie pas assez sur le bas de l’aile comme le font les oiseaux pour gagner de l’altitude. En revanche une fois que l’aile est haute le vol est aussi très calme.
30 degrés au dessus de l’aile : l’aile ne bouge pas car l’air pousse la maquette de l’oiseau vers le bas. Cet angle paraît impossible en plein vol sauf si l’oiseau doit plonger pour perdre de l’altitude ou augmenter sa vitesse.
Dans cette expérience nous « jouons » avec l’angle d’attaque en déplaçant la source d’air mais en réalité l’oiseau change l’angle de ses ailes pour se déplacer. On peut donc en conclure que c’est bien plus efficace pour l’oiseau de tourner ses ailes de façon à obtenir le même angle que dans les expériences « A 30 degrés sous l’aile » et « Face à l’aile » car cela lui permet de gagner de l’altitude puis de simplement planer.
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