The Doppler Quarterly (FRANÇAIS) Édition spéciale 2019 | Page 17

fournisseur de cloud pour les besoins d’un service, d’une capacité ou d’une fonctionnalité spécifique qui n’est pas disponible auprès du fournisseur de cloud principal, ou qui ne satisfait pas aussi bien aux exigences fixées. La question que l’on peut alors raisonnablement se poser est : est-ce que cela n’ajoute pas de la complexité ? La réponse est clairement que oui. Mais que dans les circonstances appropriées, l’avantage retiré est à la hauteur de cette complexité. Ce modèle comprend une procédure d’éval- uation de l’architecture qui prend explicitement en compte la possibilité de faire appel à un deux- ième fournisseur de cloud (voire un troisième), dans la mesure où la valeur créée par ce cas d’util- isation particulier justifie l’effort supplémentaire. Ces types de situations peuvent par exemple être les suivants : • Sollicitation du fournisseur de cloud principal pour utiliser un service d’API chez le deux- ième fournisseur. Puisque l’authentification peut être contrôlée au niveau de chaque demande individuelle, il n’est pas obligatoire de disposer intégralement d’une infrastruc- ture d’identité en double chez le second fournisseur de cloud. • Utilisation d’un magasin de données particulièrement adapté aux requêtes chez le deux- ième fournisseur de cloud, en l’alimentant avec les files d’attente de messagerie ou de stockage d’objets originaires du premier fournisseur. (Cette solution ne peut être efficace uniquement que si les volumes de données résultants ne sont pas trop élevés). • La formation par apprentissage automatique peut être effectuée chez un deuxième four- nisseur de cloud, notamment si les données source sont accessibles publiquement. Les résultats pourront ensuite être retransférés vers le cloud primaire en vue de créer et déployer des applications de notation en temps réel. Si les trois cas d’utilisation ci-dessus n’ont qu’une valeur d’exemple, ils illustrent la capacité de ce modèle à offrir une approche équilibrée, à éviter la restriction liée au plus petit dénominateur commun et à garantir l’accès aux dernières innovations du cloud, tout en maintenant la complex- ité sous contrôle. Bien sûr, chaque entreprise est différente, et il peut exister des motivations ou des priorités impérieuses qui, dans un cas précis, appelleront une autre réflexion. D’autres architectures et options sont très certainement envisageables en plus de celles que nous avons évoquées, mais vous disposez désormais de fondements solides pour mieux comprendre les deux grandes approches architecturales privilégiées par les grandes entreprises en matière de cloud. Peut-être s’appliqueront-elles également à votre cas ! Par Neal Matthews, Architect cloud principal, HPE ÉDITION SPÉCIALE 2019 | THE DOPPLER | 15