The Doppler Quarterly (FRANÇAIS) Hiver 2018 | Page 31

plus de 70 % de vos machines virtuelles soient dédiées à votre environnement de développement et de test. Si votre planifi cateur arrête les machines à 19 heu- res 00 et 1 seconde, vous serez donc désormais fac- turé sur la base de 1 seconde au lieu de l’heure com- plète. Continuons de supposer que toutes ces machines virtuelles de développement soient de bonne taille (C4.4xlarge dotées de 16 vCPU et de 30 Go de RAM) et qu’elles vous coûtent 0,796 $ de l’heure. Dans ce scénario, vous pourrez réaliser une économie quotidienne de 557 $. La formule est la suivante : Économies sur 1|heure 0,796|$/h 700|instances 557|$/j À l’échelle hebdomadaire, l’économie s’élève à 2 786 $ ; et à rythme annuel, à quelque 145 000 $. C’est déjà une belle somme... mais poussons ce raisonnement encore plus loin. Pour que les chiffres ci-dessus se vérifi ent, il faut que tous vos serveurs soient assujet- tis au modèle de paiement à l’usage (sans prépaiement des instances réservées). Si vous aviez opté pour le prépaiement, votre coût horaire aurait été beaucoup plus faible, tout comme vos économies potentielles. En outre, le prépaiement suppose que vous comptiez utiliser les serveurs la plupart du temps, au lieu de les démarrer et de les arrêter fréquemment. Si vous procédez à des démarrages et arrêts comme décrit ci-dessus, quelque chose ne va pas dans vos modèles d’architecture et d’activité et vous devez repenser votre approche. Mais en supposant que ces modèles soient corrects et que vous deviez réellement faire ce qui est décrit, le coût réel de ces serveurs pour vous serait alors le suivant : 700|serveurs 12|heures (7 h à 19 h) 5|j/sem 0,796|$/h 52|semaines 1|738|500|$ Comme vous pouvez le constater, c’est énorme, et l’économie réalisée représente 8,3 % de votre dépense totale en calcul ! En revanche, si vous dépensez 1,7 million de dollars par an pour la simple location de serveurs chez un fournisseur de cloud, c’est que quelque chose ne tourne pas rond. Il se peut que vous n’ayez pas effectué une analyse correcte du coût total de possession lié à votre utilisation du cloud, que vous n’avez pas architecturé vos applications et vos envi- ronnements pour tirer parti des fonctionnalités du cloud, voire que vous n’ayez tout simplement pas regardé où partait votre argent. Si toutes ces suppo- sitions sont vérifi ées, je ne pense pas que vous fassiez partie des entreprises pour lesquelles une économie de « seulement » 145 000 $ représente une différence négligeable. D’ailleurs, le montant réel de votre fac- ture de cloud est probablement beaucoup plus élevé, car nous n’avons même pas évoqué les coûts du stock- age, de la mise en réseau, des API, etc. Cas d’utilisation| 2| : Prenons à présent un scénario plus réaliste que le précédent. Un cas dans lequel des serveurs Web doivent gérer des pics de trafi c, ou des applications qui exécutent régulièrement une