Pourquoi faire un M1 ?
Cursus spéciaux
A quelques exceptions près, les UE de M1
demandent de fournir un travail nettement
plus important que les certificats
optionnels, mais ce n’est pas pour rien. Le
master (M1 + M2) est la première étape
du cursus de recherche qui ouvre plusieurs
portes :
- La réorientation professionnelle vers,
par exemple, une carrière d’ingénieur de
recherche.
- Sans être une condition sine qua non,
posséder un master est un énorme plus
pour postuler aux fonctions de Chef de
Clinique Assistant (CCA). Effectuer au moins
deux ans de « clinicat » est un passage
obligatoire pour poursuivre une carrière
hospitalière ou hospitalo-universitaire et
pour s’installer en secteur II.
- Pour les plus ambitieux, le cursus de
recherche peut se poursuivre lors d’un
cycle doctoral par une thèse de recherche,
réputée bien plus exigeante que la thèse
de médecine, afin d’acquérir l’habilitation
à diriger les recherches (HDR). L’HDR
est un titre indispensable pour postuler
aux fonctions de directeur de recherche,
professeur des universités, PU-PH et chef
de service.
L’INSERM et l’ENS proposent chacune
un cursus de recherche spécial pour les
étudiants en médecine et pharmacie. Il faut
postuler en début de deuxième année et il
s’agit dans les deux cas d’une procédure
nationale en plusieurs étapes très
sélective. En plus d’apporter une formation
supplémentaire en recherche, ces écoles
permettent aux étudiants de mettre en
pause leurs études de santé après la 3e
année pour entamer un M2 Recherche,
voire même poursuivre directement
après le M2 un doctorat de sciences,
tout en touchant une bourse. Pour plus
d’informations :
www.inserm.fr/etudiants/l-ecole-de-linserm-liliane-bettencourt
www.ens.fr/spip.php?article1628
L’année de recherche
Le département de Biologie
Humaine
Le département BH est une composant :e
de l’université Claude Bernard Lyon 1. Ses
locaux se situent sur le site Rockefeller,
8 avenue Rockefeller, Lyon 8e, hall du
bâtiment principal, 1er étage.
Site internet (sur lequel vous trouverez
entre autres la fameuse fiche d’inscription) :
biologie-humaine.univ-lyon1.fr
L’interne en médecine peut bénéficier
d’une année recherche, qui est souvent Contacts :
l’occasion de préparer un Master 2 de 04.78.77.70.38
recherche. Un arrêté ministériel fixe les marie-agnes.belin@univ-lyon1.fr
conditions de déroulement de l’année beatrice.alloin@univ-lyon1.fr
recherche, en particulier le nombre
d’étudiants susceptibles d’en avoir une
par centre hospitalier régional. Le rang de
classement de l’interne est pris en compte
ainsi que son projet de recherche. Dans le
cas d’une année recherche, l’interne perçoit
une rémunération égale à la moyenne des
émoluments d’un interne de 2e et 3e année,
c’est-à-dire 23 847,37 € par an.
4 - Guide des UE de M1 Recherche Biomédicale - ACLE 2014
Mention Biochimie
UE RB3 : Biochimie et Biologie Moléculaire des Mécanismes
Physiopathologique
veau
Nou
Responsable : Docteur VLAEMINCK Virginie - Service de Biochimie biologie moléculaire
Sud - Centre de Biologie et Pathologies Sud - virginie.vlaeminck.guillem@univ-lyon1.fr
Coresponsable : Ferraro-Peyret Carole
N’ayant pas de description d’étudiant pour ce master, voici la description que
l’on peut trouver sur le site de la biologie humaine :
Le thème fédérateur de l’enseignement est la compréhension des bases
biochimiques et moléculaires de mécanismes physiopathologiques. La description des
grandes voies métaboliques et de signalisation est mise en lien avec la pathologie, en
particulier endocrinienne et métabolique.
L’enseignement inclut :
- Les méthodes d’exploration des molécules porteuses de l’information génétique :
analyse de l’expression du génome et des protéines (V. Vlaeminck, C. Ferraro-Peyret, D.
Poncet, S. Ricard-Blum) ;
- Régulation de l’expression des gènes et chromatine (V. Vlaeminck) ;
- Régulation de la fonction des protéines : modifications post-traductionnelles,
protéolyse, pathologies du repliement (S. Ricard-Blum) ;
- Biologie des systèmes ; notion de réseaux (S. Ricard-Blum) ;
- Les bases moléculaires des grandes voies de signalisation et pathologies associées :
récepteurs nucléaires et membranaires (R. Besançon, V. Vlaeminck, K. Gauthier) ;
- Les lipides et leurs fonctionnalités : physiologie d