Un relief en pierre avec une chèvre Bezoar à droite
(Photo par Vladimir Grigoryan, l’ONG de développement humain AMAP)
Le monastère de Gndévank (Panorama par “Histoires à 360 degrés”)
Le monastère de Gndévank
De vastes découvertes archéologiques de l’âge du bronze et de l’âge du fer révèlent que la région où se trouve Gndévank a été peuplée depuis des siècles. Gndévank a prospéré au 10ème siècle lorsque la princesse Sophie de Syunik a commandé la construction de ce complexe (931-936). La princesse a donné les villages de Gndévank et d’Atchar au monastère pour assurer l’indépendance économique et l’autonomie agricole.La construction d’un canal de 22
Les attractions historiques
kilomètres en 1008, qui puisait l’eau d’une rivière voisine, a permit la construction du complexe.Après la construction de Gndévank, d’autres églises et monastéres célèbres ont été construits dans la région, tels que Noravank et Gladzor. Pendant près de 400 ans, Gndévank a été le centre de l’activité religieuse, au moment de sa construction. En fait, une inscription sur le mur de l’église Saint-Stépanos se lit comme suit :“Vayots Dzor était un anneau sans pierre (précieuse). J’ai [la princesse Sophie] construit cette église et mis la pierre sur l’anneau”.De nombreux portraits fanés de Jésus, des apôtres et des saints ornent les murs. Remarquablement, un portrait de Jésus existe encore partiellement au-dessus d’un autel dans l’abside orientale.Le monastère a survécu à plusieurs périodes d’invasions et de désertions, y compris le pillage du monastère par les Mongols au 12ème siècle et la migration des Arméniens vers la Perse au 17ème siècle. Gndévank a été reconstruit à la fin du 17ème siècle où plusieurs pièces, y compris une cave à vin, une cuisine et une grande salle ont été ajoutées autour du complexe. En 1931 un tremblement de terre a gravement endommagé l’église, qui a ensuite été rénovée en 1965-1970.