Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 106

À partir de 1923, une question cruciale interpella concrètement les administrateurs de l’Union : nombre de ses pupilles, filles et garçons, arrivés à l’âge adulte doivent quitter les établissements dans lesquels ils ont grandi, mais ont néanmoins encore besoin d’être accompagnés dans cette étape cruciale de leur vie tendant vers une intégration sociale, un peu comme le feraient des parents. Une fois sortis de l’orphelinat, ces jeunes adultes ont besoin d’un soutien pour acquérir leur autonomie, gagner leur vie, dans le monde étranger qui s’ouvre devant eux au-delà de l’orphelinat. Sans prétendre se substituer à des parents défunts, l’Union considérait qu’elle avait une responsabilité morale à l’égard de chacun de ces orphelins adultes, et décida donc de mettre en place une politique d’accompagnement pour ses pupilles, afin de rendre leur intégration sociale moins douloureuse.

De fait, l’Union était confrontée à ce problème un peu partout, et pas seulement avec les jeunes adultes sortis de ses établissements, car des milliers de jeunes isolés, notamment ceux qui étaient passés par les orphelinats américains du Proche-Orient du NER, étaient lâchés dans la nature sans aucun suivi, ...

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L’intégration sociale des orphelins adultes : une des tâches principales de l’Union

Mariage deYéranouhi Kévorkian, orpheline du Kélékian-Sissouan de Beyrouth (Arch. Bibl. Nubar).

Refuge pour jeunes filles créé par l’Union au Caire (Arch. Bibl. Nubar).

Orphelines-apprenties du Kélékian-Sissouan de Beyrouth (Arch. Bibl. Nubar).