Série des livres numériques de l’UVA Livre #3: Un siècle d’histoire de l’UGAB (Livre 1) | Page 102

Son premier directeur, Hagop Voskan, fut remplacé en 1922 par Nazareth Fesdekdjian, auquel succéda, en 1923, Hampartzoum Berberian. Chaque année, l’établissement accueillait des orphelins provenant des orphelinats de l’Union, de Beyrouth et de Jérusalem. Ainsi, en 1922, cinquante-deux orphelins du Kélékian-Sissouan de Beyrouth furent admis et

quatre-vingt-huit en 1924, dont une partie venant de l’orphelinat Araradian de Jérusalem. Lors de sa fermeture, en 1925, l’établissement ne comptait plus que trente-deux pensionnaires qui furent tous envoyés à l’orphelinat de Beyrouth42.

À l’automne 1921, Karen Jeppe, missionnaire danoise ayant travaillé de longues années à Ourfa, s’installe à Alep pour s’occuper de la recherche des jeunes femmes et des enfants arméniens enlevés durant la guerre43. Elle est représentante de la Commission pour la protection des femmes et des enfants au Proche-Orient, attachée à la Société des nations, dont l’action se poursuivit après la décision de la dissoudre prise par la SDN, en 1928. Son action consistait notamment à recueillir les femmes, jeunes filles et enfants arméniens détenus par les tribus arabes et kurdes implantées en Mésopotamie syrienne (Djazira), alors sous mandat français.

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Les nouveaux orphelinats de l’Union au Liban, en Syrie, en Palestine et à Chypre

Karen Jeppe, déléguée de la SDN au Proche-Orient, chargée de recueillir les femmes et les enfants enlevés (Arch. Bibl. Nubar).

Groupe des Apprentis de l’orphelinat-école d’apprentissage Guiliguian d’Alep, en partance pour l’Arménie 1924 (Arch. Bibl. Nubar).