STANCE KITEBOARDING ATTITUDE #64 | Page 46

l’interview Littér’air décidé d’avancer. Thibault, en plus de s’occuper de toute la maquette du livre, m’a présenté Martin Bruno, auteur de toutes les photos et Valentine m’a orienté vers JB Gendarme, écrivain qui s’est chargé de retranscrire nos aventures. Une année et demi de travail, de voyages, d’entretiens et de réunion parisiennes plus tard, recevoir par la poste son premier livre, ça fait quelque chose ! Tu es clairement un des riders qui a le plus pris soin de travailler son image, tu as tout de suite compris que c’était un élément essentiel dans la carrière du kitesurfer ? Je viens d’une formation marketing (le CESEMED Marseille) et bien entendu, lorsqu’il a fallu commencer à trouver des partenaires pour transformer ma passion en vrai métier, je partais avec quelques cartes en plus dans les mains. Après mes premières « vraies » performances (une 4ème place en coupe du monde de vitesse en 2005 à Walvis Bay en Namibie, et la 2ème meilleure vitesse de l’épreuve), j’ai commencé à avoir une certaine légitimité sportive. J’ai signé en 2006 mon premier partenariat, avec Ouest Provence (l’intercommunalité dont fait partie Port-Saint-Louis), dont je suis devenu l’un des ambassadeurs sportifs. En fait, ce qui a fait la différence, c’est que ma formation m’a appris à déterminer ce dont avaient besoin les partenaires potentiels et non pas à aller pleurer ou exiger d’un sponsor de l’argent… tout ça parce qu’on est champion du monde de son quartier ! Je savais faire des dossiers de présentation, je faisais effectivement attention à la façon dont je communiquais, aussi bien au travers de mon site web qu’avec mes partenaires et je faisais en sorte que l’on parle de mes résultats dans la presse ! “Je réserve les trips pour ramener de belles images et profiter à fond de la destination” Enfin, sujets qui fâchent, sans ça on ne serait pas à la hauteur de notre réputation, où en sont les relations avec Catman ? Et pourquoi on a l’impression que les filles ne sont pas toujours invitées à vos grands R DV (je fais notamment référence au NASSI 2015) ? C’est vrai qu’on a eu quelques années fraiches voire glaciales avec Seb Cattelan, mais on a depuis fait du chemin, chacun de notre côté, on s’est revu et reparlé quelques fois ces derniers mois, notamment chez lui à Cape Town ainsi qu’au Mondial du vent. Bref, on peut dire que toutes ces histoires sont derrière nous. Pour les femmes au NASSI, il faudrait plutôt demander à Rob. Les girls françaises (en l’occurrence Charlotte et Marie) étaient invitées cette année encore, mais sans concurrence américaine il n’y a pas vraiment de challenge pour elles. Bref, il faudrait qu’elles se bougent un peu plus les fesses de l’autre côté de l’Atlantique !  p:46 064 064 p:47