Le premier acte s’ouvre sur le sauna gay, Q. Cumbers. Des lumières
vives, des battements de musique disco et de minuscules serviettes
s’impriment mémorablement dans les mémoires. Un groupe joyeux
d’hommes légèrement vêtus danse ridiculement. Dès la séquence
d'ouverture, il était clair que ce serait une soirée théâtrale amusante et
divertissante. Ces surprenants moments d’hilarité ont persisté tout au
long de la pièce, apparaissant comme des créations avisées et
pétillantes. Les bons moments de rire semblaient un témoignage juste
des réparties bien livrées et de la distribution brillamment
performante, qui fonctionnait comme un moteur bien huilé. QETC
ajoutait un certain nombre d’éléments surprenants et créatifs et de
mots contemporains au travail classique de Wilde. Ils le modernisaient
en agrémentant le script de références à la culture populaire moderne.
Au lieu d’écrire dans leurs journaux intimes, les personnages avaient
des smartphones, dans une scène brève et extrêmement drôle, ils se
livraient à des speed datings au rythme de ‘Call Me Maybe’ et, dans
l’acte III, au lieu d’une réunion dans un manoir, l’action se déroulait
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