remarquer que Brasenose College, Oxford, était le collège de Walter
Pater.
Les tournesols font leur première apparition dans ‘A Faithful
Guardian’ (17 juin 1876), les lys en 1880.
Le travail de du Maurier prend naissance dans le Pré-Raphaélisme
tardif (le lys est célèbre dans « The Blessed Damozel » de Rossetti, en
1876) et de l’esthétisme précoce, pré-fin-de-siècle. Sa première
caricature satirisant l’esthétisme est apparue en 1875, se développant
autour de sa satire de la « chinamania », un an plus tôt. Bien qu’il
vécut jusqu’en 1896, du Maurier ne caricatura plus les esthètes après
1882. Son chevauchement avec Wilde, sorti de Magdalen en 1878,
couvre donc à peine quatre années, et ses personnages les plus
wildiens, Maudle et Postlethwaite, n’apparaissent pour la première fois
qu’en 1880. La conférence « Beauty, Taste and Ugliness in Dress », que
Wilde donna à Leeds en décembre 1884, et celle, « Value of Art in
Modern Art », donnée à Edinbourg trois semaines plus tard,
n’attirèrent pas les foudres de « Punch ». Du Maurier nia formellement
que Postlewaite eut été une caricature délibérée de Wilde, auquel il ne
ressemble pas du tout, même si, dans « An Æsthetic Midday
Meal » (17 juiller 1880), il déjeune en contemplant un lys qu’il a placé
dans un verre d’eau, dans ce qui semble être un salon de thé. Cette
anecdote fait écho à celle de Wilde, entrant chez un fleuriste, et
demandant un verre d’eau pour une fleur de la vitrine. Mais laquelle
de ces deux histoires est la version originale ?
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