écrite. La musique était l’œuvre de Jimmy Glover et elle était très
prenante, brillante et pétillante, et j’en étais très satisfait.
Je crois plutôt que j’ai perdu un peu d’argent avec ça. »
L’occasion suivante où Hawtrey and Brookfield se liguèrent, c’était
pour aider Queensberry à trouver des prostitués qui témoigneraient
contre Wilde, un épisode que Hawtrey se garde d’inclure en racontant
sa propre vérité.
Tant d’un point de vue purement commercial que de celui de la
réception critique, il a fallu attendre le succès de ses pièces pour que
Wilde atteigne une vraie renommée. Il faut toujours prendre soin
d’opérer la distinction entre le dilettante du début des années 1880,
et l’essayiste acharné au travail qu’il devint après son mariage en
1884, et c’est l’amalgame des deux qui fit de lui le dramaturge à
succès des années 1890.
Il est surprenant de découvrir que « The
Happy Prince », illustré par Walter Crane et George Jacomb-Hood, n’a
été réimprimé qu’une fois du vivant de Wilde. Sans ses pièces, il ne
serait sans aucun doute connu de nous qu’en tant que ‘Dorian’ Wilde,
comme on devrait dire ‘Hudibras’ Butler, ‘Monk’ Lewis ou ‘Orion’
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