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Rue des Beaux-Arts n°70 – Janvier/Février/Mars 2020 Certains choix ont dû être faits pour la représentation. Il était impossible de donner une impression de l’œuvre de Wilde et une image complète de son destin en deux actes de 45 minutes. Pourtant, les artistes ont particulièrement bien réussi leur mission. En outre, le spectacle a témoigné de la grande préparation des compilateurs: à la fois en ce qui concerne l’œuvre de Wilde et les monographies récentes concernant l’auteur. Concernant l’œuvre, The Nightingale and the Rose, le dernier monologue de Salome et The Ballad de Reading Goal constituent les sujets principaux. Le premier des intermezzos est une adaptation musicale du poème wildien Her Voice par le compositeur américain John Alden Carpenter, datant de 1912. Autres chansons suivent  : la chanson folklorique irlandaise Down by the Salley Gardens sur un poème de W.B. Yeats et quelques chansons d'art sur les paroles des poètes Thomas Moore, Emily Dickinson et James Agee composé par respectivement Friedrich von Flotow, Aaron Copland et Samuel Barber. Entre-temps, l’enregistrement du poème The Arrest of Oscar Wilde at the Cadogan Hotel par le poète John Betjeman lui-même est également entendu. Dans le second volet, l’interprétation d’une composition oubliée de 1920 par le Hollandais Henri Zagwijn – un arrangement pour piano et récitation de The Ballad of Reading Goal, avec ce refrain touchant ‘Each man kills the thing he loves’ – est un moment fort. Un événement réussi, qui mérite certainement une cinquième édition ! Bande annonce The Green Hour: https://www.youtube.com/watch?v=- V6yx3X8rwg 72