Revue "Zoom" de l'Institut Saint-Joseph de Châtelet dernière édition imprimeur | Page 5
Muriel Lomba :
Presque toute une
vie à Saint-Joseph!
gnants, apprenez à organiser votre travail (très important
pour les études supérieures), réactivez régulièrement vos
matières pour les fixer et leur donner racine, échangez vos
« trucs » avec les camarades (parfois, certains moyens
mnémotechniques semblent ridicules, mais vous pourriez
constater qu’ils donnent d’excellents résultats). Créer un
groupe Facebook pour rassembler des idées, des re-
cherches et des réponses est un excellent moyen utilisé par
les étudiants d’études supérieures, par exemple. La quanti-
té de travail peut vous désarçonner, mais n’oubliez jamais
que l’investissement finit toujours par payer.
Hello,
T
rès ancienne élève de Saint-Joseph (je suis sortie de
rhéto, section « sciences économiques » en 1977) et
depuis peu ancien professeur également, je suis fort proba-
blement une des premières filles ayant fréquenté l’établis-
sement à être pensionnée. (Pour rappel, la mixité a ouvert
les bras à la gent féminine en 1973). Je m’appelle Muriel
Lomba et en profite pour vous faire un petit clin d’œil au
passage.
J
e suis sortie diplômée en 1979 de ce qui s‘appelait
l’ENM Loverval (le régendat s’effectuait en 2 ans). Si je
« traduis » (déformation professionnelle) la phrase précé-
dente en langage actuel, je pourrais dire que j’ai fait mes
études à la HELHa de Loverval, section Bachelier (AESI) en
langues germaniques. A l’époque, si l’anglais et le néerlan-
dais faisaient, bien entendu, partie du cursus, l’allemand
(parmi le choix d’options obligatoires) et le wallon (option
libre) pouvaient y être ajoutés.
C
hoisissez des études qui vous plaisent, mais qui offrent
aussi des débouchés sur le marché de l’emploi. Discu-
tez-en d’abord avec des personnes qui vous connaissent
bien (vos parents, vos enseignants, un parrain) et qui con-
naissent donc vos aspirations, mais aussi vos possibilités et
vos limites, rencontrez des personnes de référence, tournez
-vous vers des aides extérieures (telles les salons de l’étu-
diant).
L
S
a formation reçue à Saint-Joseph m’a permis d’obtenir
mon diplôme en 2 ans : je peux donc en déduire que
l’enseignement prodigué fut correct. J’ai tellement d’excel-
lents souvenirs en tant qu’élève (certains peut-être plus
avouables que d’autres) mais je pourrais les résumer en
quelques mots : chaleur humaine, fraternité, écoute atten-
tive et engagement professionnel réels de la part de mes
enseignants de l’époque. Deux preuves toutes simples ? Je
rêvais d’y faire carrière… et j’ai vécu mon rêve pendant 38
ans, en tentant d’apporter à mon tour le même goût du
« revenez-y ». Je suis aussi toujours en contact avec des
copains de classe et nos souvenirs échangés sont toujours
un moment de plaisir.
i je pouvais résumer mon conseil en deux mots : soyez
heureux ! Choisissez une direction qui vous motive,
tout en sachant bien qu’il faudra parfois, voire souvent,
vous adapter au cours de votre vie et travailler d’arrache-
pied pour parvenir à vous dépasser et être fiers de vous :
les carrières complètes dans une seule entreprise ou même
un seul « métier » deviennent rares. Il vous faudra aussi
être actifs plus longtemps que les générations passées et
cela devrait être un moteur supplémentaire pour être bien
dans vos baskets.
Bonne réflexion à tous.
Je vous souhaite, comme ce le fut pour moi, « tout le bon-
heur du monde ».
P
rofitez bien de vos années de secondaire : cultivez-y
l’esprit de camaraderie et de saine émulation qui ca-
ractérise Saint-Joseph, écoutez les conseils de vos ensei-
Muriel Lomba
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