Revue Six Étoiles Revue Six Étoiles hiver 2009/2010 Legacy | Page 13

EN VEDETTE Les 10 meilleurs moments canadiens des Jeux olympiques d’hiver selon CTV Tels que votés par les Canadiens et présentés par la Monnaie royale canadienne : 1 Équipe masculine de hockey 6 Clara Hughes 9 médaille d’or, Salt Lake City 2002 2 10 Équipe féminine de hockey médaille d’or, Salt Lake City 2002 3 Cindy Klassen une médaille d’or, deux médailles d’argent et deux médailles de bronze, patinage de vitesse longue piste, Turin 2006 4 Jamie Salé et David Pelletier médaille d’or, patinage artistique, Salt Lake City 2002 5 Catriona Le May Doan médaille d’or, patinage de vitesse longue piste, Salt Lake City 2002 Salt Lake City, en 2002. Ajoutez à cela la médaille de bronze qu’elle a également remportée à Nagano et le fait qu’elle soit la seule femme à avoir établi huit records du monde consécutifs pour une même distance, et c’est sans surprise qu’on a surnommé Le May Doan la « femme la plus rapide sur glace ». Après quatre olympiades, Le May Doan s’est retirée du patinage de compétition en 2003 et a rejoint le contingent canadien pour les Jeux de Vancouver. Elle détient toujours le record olympique à l’épreuve du 500 m. Le patineur de vitesse sur courte piste Marc Gagnon a gagné tous les grands championnats dans son sport. Quand ses lames ont touché la glace de Salt Lake City en 2002, même s’il détenait déjà une médaille d’or gagnée au relais du 5 000 m à Nagano, il espérait une victoire personnelle. Dans le sprint de 500 m, après seulement 41,802 secondes, Gagnon a franchi la ligne d’arrivée, décrochant l’or et établissant un nouveau record olympique, dont il est toujours titulaire. Moins d’une heure après, il remontait sur la glace avec trois coéquipiers et patinait pour l’or dans le relais du 5 000 m. Avec ses cinq médailles, Gagnon figure au nombre des athlètes olympiques d’hiver les plus décorés au Canada. La glace n’a pas été le seul témoin de nos grands moments olympiques. Une des favorites du Canada, Beckie Scott, est une athlète dont on se rappellera autant l’intégrité que les réalisations. Lors des Jeux de Salt Lake City en 2002, Scott avait réalisé une remarquable fente avant à la ligne d’arrivée de la course poursuite de 5 km des femmes. Elle devenait ainsi la première Nord-Américaine à remporter une médaille olympique en ski de fond. Scott rêvait de l’or, mais avait dû s’incliner devant deux Russes. Quelques jours après sa victoire, médaille d’or, patinage de vitesse longue piste, Turin 2006 7 Nancy Greene médaille d’or et médaille d’argent, ski alpin, Grenoble 1968 8 Gaétan Boucher deux médailles d’or et une médaille de bronze, patinage de vitesse longue piste, Sarajevo 1984 9 Beckie Scott médaille d’or, ski de fond, Salt Lake City 2002 10 Marc Gagnon médaille d’or, patinage de vitesse courte piste, Salt Lake City 2002 les tests antidopage avaient néanmoins révélé que les deux skieuses russes avaient utilisé une substance interdite. Scott s’est finalement vu remettre la médaille d’or. À la retraite en tant qu’athlète depuis 2006, Scott s’emploie à rendre le sport meilleur par son rôle au sein du C.I.O, du Comité organisateur des Jeux de Vancouver 2010 et de l’Agence mondiale antidopage. Selon votre âge, Nancy Greene est peut-être l’athlète olympique canadienne dont vous vous souvenez le mieux. En 1968, à Grenoble, lors de ses troisièmes Jeux d’hiver et après une médaille d’argent au slalom, Greene en était à l’épreuve du slalom géant, sa neuvième course olympique et sa dernière chance de gagner l’or. Après une course presque parfaite, Greene réalisa que les chiffres du chronomètre continuaient à défiler. Elle pensa : « Je viens de skier la course de ma vie et on n’a pas enregistré mon temps! ». L’anomalie fut corrigée et on nota que Greene avait remporté la course par 2,64 secondes, le plus important écart dans l’histoire de cette épreuve. Greene s’est retirée de la compétition, sans jamais