ReMed 2018 ReMed Magazine N°4 - Cutting Edge | Page 45

7- Le VIH est la source de nombreuses maladies En virologie, les lois sont claires, le Paramyxovirus n’est présent que chez les rougeoleux, le myxovirus n’est présent que chez les grippés… etc. Mais avec le VIH une nouvelle ère a commencé, celle du virus poly- valent tout puissant mais invisible, capable de causer une trentaine de maladies infectieuses dues à l’immu- nodépression mais aussi des pathologies n’ayant rien à voir avec le système immunitaire. Ce n’est plus de la médecine et ce n’est plus un microorganisme, c’est un monstrueux pitoyable alien de science-fiction. Com- ment a-t-on pu avaler de tels propos sur cette ‘‘soi- disant découverte’’ défiant toutes les lois de la viro- logie. Le pire dans tout cela, sans la moindre preuve scientifique fiable, juste de beaux discours venant des mandarins et des laboratoires pharmaceutiques. Apporter une preuve scientifique est inutile, seul compte la notoriété. De nombreuses études épidémiologiques confirment la grande part que tiennent les maladies opportu- nistes et les affections liées au VIH dans la morbi-mor- talité du SIDA. A tel point que de nombreux microor- ganismes ont vu leur taxonomie et leur épidémiologie modifiée suite aux recherches sur les patients Sidéens. Outre les infections opportunistes, une association entre le VIH et certains cancers a été clairement dé- montrée par de nombreuses études, d’ailleurs certains cancers font passer les patient VIH en stade SIDA d’emblée. 8- Il vaut mieux savoir si l’on est séropositif Une question très pertinente : fuir une éventuelle réa- lité, ou l’assumer et combattre ? L’annonce de la séropositivité entraine une pertur- bation psychologique, un stress permanent, et des réactions émotionnelles, qui induisent une série de cascades et d’événements physiologiques domma- geables pour la santé, ce qui affaiblit les défenses immunitaires, à cause des pics de cortisol qui est une hormone immunosuppressive. « L’annonce s’avère plus dangereuse que le virus même. » La prestation du conseil et du dépistage du VIH repré- sente une voie d’accès déterminante et essentielle aux services de prévention et de traitement. On sait désormais que la connaissance précoce de la séropositivité optimise les possibilités d’accéder au traitement et, ainsi, de réduire de beaucoup la morbi- mortalité et de prévenir la transmission sexuelle et materno-fœtale. Les traitements efficaces contre le VIH réduisent, dans une proportion allant jusqu’à 96%, la probabilité qu’une personne séropositive trans- mette le virus à son partenaire sexuel. Aussi, les personnes séronégatives peuvent continuer de faire des efforts pour se protéger de l’infection à VIH par des méthodes de prévention qui ont fait leur preuve : sexualité à moindre risque, utilisation de pré- servatifs, circoncision médicale volontaire, sécurité du matériel d’injection, diminution du nombre des parte- naires sexuels. Selon Stephen Thomas, directeur de Centre pour la Santé des Minorités (Center for Minority Health) de l’Université de Pittsburgh : « Les gens ne comprennent pas. Ils voient partout des conspirations au lieu de songer à se protéger, à passer des tests et à rechercher quels soins et quels traitements leur conviennent. » 9- L’épidémie du SIDA est dévastatrice « Le SIDA est une maladie apocalyptique ». De s infor- mations jamais vérifiées ni par les médias, ni par les organisations mondiales circulaient à foison permet- tant au SIDA d’exister et d’investir la presse internatio- nale. Cette montée de la terreur s’est faite par étapes successives : 1. Attribuer le SIDA au VIH a été le premier pas décisif qui a permis d’imposer l’idée que le SIDA était une maladie infectieuse et potentiellement transmissible. 2. Mettre au point des tests de séropositivité a servi ensuite à prétendre pouvoir détecter une infection au sein de la population en bonne santé. 3. Le nombre de maladies censées être causé par le « VIH » a progressé par paliers, passant de 3 à 30 en quelques années. 4. En plus, la définition même du SIDA a été profon- dément modifiée à quatre reprises (1982, 1987, 1992 et 1998) par les CDCP (Center for Disease Control and Prevention) et l’OMS, chaque nouvelle définition en- traînant une escalade catastrophique de l’apparente épidémie. 5. Enfin, les statistiques basées sur des extrapolations acrobatiques ont permis d’augmenter chaque année les chiffres de la contamination, surtout dans les pays où les contrôles sont les plus difficiles à opérer tels que ceux d’Afrique. «…. En 1996-1997, l’introduction d’une thérapie anti- rétrovirale extrêmement active (HAART), a permis d’améliorer de façon importante la survie et la santé générale des personnes affectées par le VIH. L’action positive du traitement par médication anti-VIH est considérée comme une preuve de plus du rôle du VIH dans l’apparition du SIDA, et plusieurs dissidents importants ont été amenés à accepter le rôle causal du VIH. Aujourd’hui, les arguments des dissidents qui nient cette activité indéniable de la trithérapie sont de plus en plus déconsidérés et perçus comme une obstination dangereuse à ne pas accepter la réalité. Ces théories n’en continuent pas moins à exercer une grande influence dans certaines communautés : une enquête menée en 2005 à l’occasion de la Gay Pride ReMed Magazine - Numéro 4 45