résultats ne sont que le fruit de l’ interaction productive entre les scientifiques de base en laboratoire, et les chercheurs cliniques de la santé publique. Le sens d’ urgence extrême a encouragé des virologistes, des immunologistes, des biologistes moléculaires, des épidémiologistes et des cliniciens dans tous les instituts aux quatre coins du monde à se montrer à la hauteur et former un front uni qui a permis à chaque groupe de profiter de l’ expérience de l’ autre. Ce partenariat interdisciplinaire était un élément crucial dans l’ isolation du VIH 1 en 1983. Une alliance de chercheurs scientifiques pour faire face à l’ épidémie, prise par les dissidents comme une réunion pour comploter l’ existence d’ un virus et d’ une nouvelle maladie. Barré-Sinoussi F, Ross AL, Delfraissy JF. Past, present and future: 30 years of HIV research. Nat Rev Microbiol. 2013; 11:877 – 883.
Les 10 mensonges 1- Le SIDA est une nouvelle maladie Tout le monde, grand public et professionnels de santé, est persuadé de l’ existence d’ un phénomène épidémique apparu au début des années 80, causé par un vecteur, très probablement un nouveau virus. C’ est la nature de ce phénomène qui fait diverger les points de vue, puisque le SIDA n’ est pas tout à fait une maladie. Comme son nom l’ indique, c’ est un syndrome, un ensemble de signes et de symptômes survenant simultanément sur un patient caractérisé par une forte immunodéficience. A noter que depuis longtemps les deux causes d’ immunodéficience( ID) sont parfaitement connues: la malnutrition et l’ usage de substances toxiques: les drogues. Au début de l’ épidémie en 1970, le SIDA était encore très mal connu, tout ce qui a été mis en évidence est la forte immunodéficience des premiers cas de patients, qui influença sa définition: au début c’ était « la maladie des gays » ou GRID( Gay-Related Immune Deficiency), puis des toxicomanes, et enfin on s’ est rendu compte qu’ elle pouvait toucher n’ importe quel sujet. Ainsi, Luc Montagnier la nomma en 1980 « l’ immunodépression acquise », un an après les francophones retiennent le sigle SIDA. Sylvie DuPont, « Petite histoire du terme « sida », L’ actualité langagière, page 35
2- Il existe un virus du SIDA Lorsque l’ on prend le temps( et il en faut beaucoup) de consulter la littérature scientifique relative au virus proprement dit, on est frappé par la réalité qu’ aucune de ces investigations n’ ait jamais réussi à mettre directement en évidence la présence de la moindre particule virale chez un malade du SIDA. Il n’ y a d’ ailleurs dans toute la littérature médicale pas un seul article dans lequel on pourrait trouver la conclusion selon laquelle un tel rétrovirus a été isolé, et que ce virus est la cause du SIDA. Ce n’ est pas tout à fait vrai, peut-être que l’ a été en 2008 mais une simple navigation sur les moteurs de recherche scientifiques permet de trouver d’ innombrables articles montrant le virus en microscopie. Zhao G & al. Mature HIV-1 capsid structure by cryo-electron microscopy and all-atom molecular dynamics. Nature. 2013; 497:643 – 646.
3- Le VIH est la cause du SIDA Le premier sidéen a été détecté aux USA, au début des années 80. C’ était un homosexuel, et il se donnait à des drogues toxiques par injection IV. Il est nécessaire de préciser que ce n’ est pas le fait d’ être homosexuel qui constitue un risque au SIDA, c’ est seulement le style de vie adapté par la communauté homosexuelle à l’ époque qui était de nature à provoquer une immunodéficience. Plusieurs drogues circulaient abondamment dont la vedette était les « POPPERS », un puissant vasodilatateur possédant apparemment des vertus aphrodisiaques( augmentant le plaisir sexuel). Les poppers sont des petites fioles contenant du nitrite d’ amyle dont l’ usage thérapeutique consistait à l’ origine au traitement des crises d’ angine de poitrine. La communauté homosexuelle détourna les nitrites de leur usage médical pour en faire leur propre stupéfiant, le plus prisé depuis sa création. Ce phénomène s’ est aggravé depuis que les hétérosexuels à leur tour commencèrent à l’ adopter en quête de performance. Une fois dans le sang, les nitrites se transforment en oxyde nitrique endommageant la paroi interne des capillaires, les impliquant ainsi dans le sarcome de Kaposi. En 1994, R. Gallo codécouvreur du VIH admet lors d’ une conférence du NIDA( National Institute on Drug Abuse), que le sarcome de Kaposi ne pouvait être causé par un virus, mais que les poppers en sont la principale cause; malgré sa réclamation aucune attitude officielle n’ a changé. A noter également que Karry Mullis( lauréat du prix Nobel 1993 en chimie) nie l’ existence d’ une relation scientifiquement logique entre le prétendu VIH et le SIDA! Devant les nouvelles études et la progression dans les recherches, plusieurs spécialistes qui s’ opposaient à la révélation du SIDA / VIH changent carrément de point de vue et affirment l’ existence d’ un virus( le VIH) responsable de la transmission de la nouvelle maladie, tel que Robert Root-Bernstein, l’ auteur de « Revoyons la question du SIDA: le prix tragique d’ un consensus prématuré », qui a écrit sur la revue‘ Sciences’ en 2005: «… Il est bien connu que l’ infection due au VIH-1 a pour conséquence une baisse graduelle des CD4 T- lymphocytes... ». Ce qui affirme sa reconnaissance du
ReMed Magazine- Numéro 4 43