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ReMed Magazine
QUI SEME UNE HABITUDE , RECOLTE UN DESTIN …
D ans notre effort quotidien à aiguiser nos facultés et améliorer continuellement notre mode de vie , on a besoin de se débarrasser de certaines habitudes toxiques et d ’ en acquérir de bonnes . Et ce ne sera pas tâche facile , car l ’ on se verra devant le dé�i de prendre les bonnes mesures et de s ’ armer de persévérance . Dans son best-seller « les 7 habitudes des gens ef�icaces », Stephen Covey met au point sept principes universels et intemporels qui , s ’ ils sont établis en tant qu ’ habitudes et intégrés dans notre style de vie et manière de penser , aideraient à réussir ce que nous entreprenons et améliorer notre ef�icacité .
« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour . L ’ excellence , alors , n ’ est pas un acte , mais une habitude . » - Aristote
Quelles sont les sept habitudes ?
Dans l ’ échelle de la maturité , l ’ être humain commence d ’ abord par être dépendant , aspire ensuite à devenir indépendant et s ’ élève en�in en atteignant l ’ interdépendance . C ’ est cette suite logique du développement personnel , aussi bien individuel que collectif , que ces sept habitudes suivent et dé�inissent .
De la dépendance à l ' indépendance …
Les trois premières habitudes s ’ instaurent dans le cadre de la victoire privée ; une victoire sur soi-mêmeallant d ’ un individu dépendant à celui d ’ un être indépendant . La dépendance s ’ exprimant par le paradigme du « vous » : vous prenez soin de moi ; vous devez faire le premier pas ; vous vous sacri�iez pour moi et si vous ne vous sacri�iez pas , je vous reprocherai le résultat . L ’ indépendance , quant à elle , révèlerait un individufort et en total contrôle s ’ exprimant par le paradigme du « Je » : je peux faire cela ; je suis responsable ; je suf�is à mes besoins ; je peux choisir .
Habitude 1 : Soyez proactifs !
M E R I E M E L – B A T O U L F E R D I
C ’ est l ’ histoire de l ’ étudiant qui aspire à bien gérer son temps , du fonctionnaire qui aimerait améliorer sa relation avec ses collègues , du novice qui voudrait apprendre à travailler en équipe , ou encore des parents qui souhaiteraient avoir une meilleure communication avec leurs enfants … C ’ est en fait , l ’ histoire de tous .
On distingue deux types de personnes : les personnes réactives qui se résignent au fait que , quoi qu ’ elles fassent , elles ne peuvent pas contrôler leur environnement . Elles ne sont pas capables de changement , se contentant de blâmer les circonstances , le manque de chance et les autres . C ’ est plus facile pour elles de se plaindre et critiquer que de faire l ’ effort du changement ; à l ’ opposée , les personnes proactives n ’ acceptent pas d ’ abandonner tout contrôle sur leur environnement . Selon elles , les événements de notre vie sont dus à des décisions et à des choix que nous prenons , nous avons donc le pouvoir de les in�luencer . On illustrera ceci par de simples exemples de langage : « Je n ’ ai pas le temps de faire » ayant une connotation réactive , et « Je n ’ ai pas pris le temps de faire » étant une formulation plus responsable et proactive . Proactivité ? En quoi ça consiste ?
Notre vie est faite de préoccupations . Si on dessinait un grand cercle qu ’ on nommerait le cercle des préoccupations , on en distinguera seulement un petit cercle contenant ce en quoi on aurait une réelle in�luence , ce qui dépendrait de nous : le cercle de l ’ in�luence . Ce dernier contiendrait aussi un cercle , plus petit encore , dit : cercle de contrôle . En effet , tout ce qui nous préoccupe n ’ est pas forcément in�luençable et tout ce que nous in�luençons n ’ est pas toujours contrôlable . On distingue donc trois cas de �igure : des préoccupations exigeant notre contrôle direct , d ’ autres indirectement contrôlables – dépendent d ’ autrui et donc de nos méthodes d ’ in�luence- et en�in , celles incontrôlables .
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