ReMed 2016 ReMed Magazine N°1 - Nervous System | Page 34

Savoir & Vivre
ReMed Magazine

QUI SEME UNE HABITUDE, RECOLTE UN DESTIN …

D ans notre effort quotidien à aiguiser nos facultés et améliorer continuellement notre mode de vie, on a besoin de se débarrasser de certaines habitudes toxiques et d’ en acquérir de bonnes. Et ce ne sera pas tâche facile, car l’ on se verra devant le dé�i de prendre les bonnes mesures et de s’ armer de persévérance. Dans son best-seller « les 7 habitudes des gens ef�icaces », Stephen Covey met au point sept principes universels et intemporels qui, s’ ils sont établis en tant qu’ habitudes et intégrés dans notre style de vie et manière de penser, aideraient à réussir ce que nous entreprenons et améliorer notre ef�icacité.

« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour. L’ excellence, alors, n’ est pas un acte, mais une habitude. »- Aristote
Quelles sont les sept habitudes?
Dans l’ échelle de la maturité, l’ être humain commence d’ abord par être dépendant, aspire ensuite à devenir indépendant et s’ élève en�in en atteignant l’ interdépendance. C’ est cette suite logique du développement personnel, aussi bien individuel que collectif, que ces sept habitudes suivent et dé�inissent.
De la dépendance à l ' indépendance …
Les trois premières habitudes s’ instaurent dans le cadre de la victoire privée; une victoire sur soi-mêmeallant d’ un individu dépendant à celui d’ un être indépendant. La dépendance s’ exprimant par le paradigme du « vous »: vous prenez soin de moi; vous devez faire le premier pas; vous vous sacri�iez pour moi et si vous ne vous sacri�iez pas, je vous reprocherai le résultat. L’ indépendance, quant à elle, révèlerait un individufort et en total contrôle s’ exprimant par le paradigme du « Je »: je peux faire cela; je suis responsable; je suf�is à mes besoins; je peux choisir.
Habitude 1: Soyez proactifs!
M E R I E M E L – B A T O U L F E R D I
C’ est l’ histoire de l’ étudiant qui aspire à bien gérer son temps, du fonctionnaire qui aimerait améliorer sa relation avec ses collègues, du novice qui voudrait apprendre à travailler en équipe, ou encore des parents qui souhaiteraient avoir une meilleure communication avec leurs enfants … C’ est en fait, l’ histoire de tous.
On distingue deux types de personnes: les personnes réactives qui se résignent au fait que, quoi qu’ elles fassent, elles ne peuvent pas contrôler leur environnement. Elles ne sont pas capables de changement, se contentant de blâmer les circonstances, le manque de chance et les autres. C’ est plus facile pour elles de se plaindre et critiquer que de faire l’ effort du changement; à l’ opposée, les personnes proactives n’ acceptent pas d’ abandonner tout contrôle sur leur environnement. Selon elles, les événements de notre vie sont dus à des décisions et à des choix que nous prenons, nous avons donc le pouvoir de les in�luencer. On illustrera ceci par de simples exemples de langage: « Je n’ ai pas le temps de faire » ayant une connotation réactive, et « Je n’ ai pas pris le temps de faire » étant une formulation plus responsable et proactive. Proactivité? En quoi ça consiste?
Notre vie est faite de préoccupations. Si on dessinait un grand cercle qu’ on nommerait le cercle des préoccupations, on en distinguera seulement un petit cercle contenant ce en quoi on aurait une réelle in�luence, ce qui dépendrait de nous: le cercle de l’ in�luence. Ce dernier contiendrait aussi un cercle, plus petit encore, dit: cercle de contrôle. En effet, tout ce qui nous préoccupe n’ est pas forcément in�luençable et tout ce que nous in�luençons n’ est pas toujours contrôlable. On distingue donc trois cas de �igure: des préoccupations exigeant notre contrôle direct, d’ autres indirectement contrôlables – dépendent d’ autrui et donc de nos méthodes d’ in�luence- et en�in, celles incontrôlables.
33