Marie Thérèse i le destin d ’ une femme passionnée
texte Daniel Deslauriers PhotograPhe et direction artistique : Melany Bernier , Bercôt stuDio assistant-Photo : John Martinez styliste : Vanessa Borris et VêteMents le BaseMent à MiraBel Mise en beauté : Véronique PruD ’ hoMMe retouche : annie Diotte
Rien ne prédestinait la comédienne Marie-Thérèse Fortin à connaître la fabuleuse carrière qu ’ elle épouse depuis plus de 40 ans .
Issue d ’ une famille de 10 enfants , Marie-Thérèse a grandi sur une terre agricole dans une petite localité de la Gaspésie au nom évocateur : Saint-Octave-de-Métis , un village méconnu de tous les circuits touristiques . « Sur une ferme , avec autant de bouches à nourrir , tout le monde devait contribuer . La vie sur une ferme , c ’ est exigeant . À titre de la p ’ tite dernière de la famille , j ’ avoue que j ’ ai été un peu protégée », affirme candidement Mme Fortin .
Son ADN n ’ a rien à voir avec celui de ses parents , du moins sur le plan artistique . « Ma mère était très créative , mais sans plus . C ’ était aussi une excellente cuisinière . Mon père , lui , avait peu d ’ instruction . Pour lui toutefois , l ’ éducation de ses enfants était au cœur de ses préoccupations . C ’ était le genre à lire un journal de la première à la dernière page . »
Destin tracé d ’ avance C ’ est un professeur de cégep qui l ’ a éveillée à ses qualités artistiques . « J ’ aimais les mots et les histoires . Je n ’ ai pas mis beaucoup de temps à comprendre où était ma place », dit-elle . À sa sortie du Conservatoire d ’ art dramatique de Québec en 1982 , on la voit aussi bien à la télévision , qu ’ au cinéma ou au théâtre . Au petit écran , on la connaît surtout pour son rôle de Claire Hamelin dans la série Mémoires vives , sans oublier Le Monde de Charlotte et Un monde à part notamment .
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