Pédagogie Urbaine dans les lieux communs MES ENSAB 2018 | Seite 67
LES INVARIANTS D’USAGE
D
ans cette partie, nous allons étudier les sites choisis de manière plus
approfondie afi n de mieux comprendre l’usage et le changement de
leur intensité qui dépendent de l’organisation du site. L’étude qui suit a
été réalisée à partir de l’expérience vécue dans ces sites et d’observations
effectuées régulièrement durant les derniers mois.
Nous allons étudier les communs à travers leurs types d’usage, en les
regroupant sous les familles que nous appellerons les invariants d’usages
et qui forment le réseau des communs de la ville. Ensuite, nous étudierons
l’impact de la forme spatiale sur les usages qu’il est censé accueillir et
qu’il accueille.L’organisation et la pratique des communs.
L’ORGANISATION ET LA PRATIQUE DES COMMUNS
L
e début du Boulevard Principal est marqué par un ensemble de
«soutènements» (Fig. 31) qui séparent la rue de Martiros Saryan et le
Boulevard Principal : le fort dénivelé de la ville y apparait très clairement.
Néanmoins, les rues latérales Aram et la continuation de la rue Buzand
aménagée en « escaliers-gradins» assurent la connexion des deux espaces
en proposant une terrasse centrale sur le trottoir de la rue de Saroyan.
Entouré d’immeubles résidentiels, le Parc des Fontaines n’a ni d’entrées
ni de sorties latérales qui amèneraient vers les communs importants
à l’échelle de la ville. L’accès visuel y reste aussi limité en raison des
immeubles. Toutefois, l’usager du parc ou le passant peut parfois voir
l’intérieur de certains appartements en rez-de-chaussée.
Du côté de la rue Aram, les immeubles existants depuis le 19ème siècle
ont été rénovés d’une manière particulière : nous faisons ici référence
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