L’agression sexuelle et les ainés – la suite
– 2ième partie
(1ere partie Primetime été 2018)
Christina Campbell, MSW, RSW, Sexologue
L’agression sexuelle est une expérience traumatisante
qui peut avoir pendant longtemps d’importantes
répercussions physiques, émotionnelles et
psychologiques. La victime d’un traumatisme
déclenché par une agression peut souffrir de stress,
d’anxiété et de dépression durables. Elle traverse
habituellement une phase où elle se sent coupable, vit
l’isolement social et perd son estime de soi, symptômes
courants qu’éprouvent les victimes d’agressi
on sexuelle.
Il n’est pas nécessaire d’être conseiller
sociopsychologique pour donner un soutien à une
victime d’agression sexuelle; la plupart d’entre elles
en font confidence à une connaissance. Pour les
épauler, il faut donc croire ce qu’elles nous confient.
C’est la peur de ne pas être crues ou d’être critiquées
qui empêche les victimes de divulguer leur agression.
Écoutez-les. Évitez de mettre en question leurs actes
ou leur comportement, car c’est une intervention qui
sous-entend un jugement de désapprobation sur elles.
Laissez-les vivre leurs propres émotions. Il n’existe
aucun comportement type pour les victimes d’agression
sexuelle, mais la peur, les larmes, l’état de choc, la
torpeur, l’incrédulité, la gêne, la colère, le chagrin et un
sentiment de culpabilité sont des réactions classiques.
Il ne faut pas minimiser l’importance de l’attaque
en affirmant que la victime a eu de la chance que les
choses n’aient pas plus mal tourné. Rien ne sert de lui
conseiller « de se ressaisir, de passer à autre chose » ou
« de pardonner et d’oublier tout ça ». Ne défendez pas
l’agresseur et ne lui trouvez pas d’excuses. L’agression
sexuelle est injustifiable. Il se peut que la victime
protège son agresseur, car il n’est pas rare qu’elle le
connaisse ou qu’elle ait peur de représailles. Il importe
qu’elle ait le sentiment d’exercer un contrôle sur la
suite des choses. Respectez le choix des victimes.
Demandez-leur en quoi vous pouvez les aider. Appuyez
leur décision et restez objectif, même si ce n’est pas
dans votre nature. Respectez leur confidentialité; ne
partagez pas leur intimité. Il faut les encourager à aller
chercher l’aide et le soutien dont elles ont besoin. Pour
les victimes et les personnes qui les encadrent, savoir
où obtenir de l’aide est une étape qui influe grandement
sur la suite de leur parcours.
Après une agression, il faut prendre de nombreuses
décisions. Les victimes peuvent obtenir de l’aide
auprès de plusieurs organismes : services sociaux,
services d’assistance téléphonique 24 heures sur 24,
service d’urgence 911, services d’aide aux victimes;
services de police, refuges, hôpitaux, services de
consultation, etc. Il est à noter qu’un bon réseau de
soutien contribue grandement à la guérison.
Ressources en ligne :
http://www.citizenship.gov.on.ca/owd/french/
ending-violence/campus_guide.shtml
https://crcvc.ca/fr/
https://www.crcvc.ca/docs/sex ual_assault.pdf (en
anglais seulement)
http://www.women.gov.on.ca/owd/french/ending-
violence/help.shtml
http://www.citizenship.gov.on.ca/owd/french/
ending-violence/campus_guide.shtml#toc3ai
(pour de plus amples renseignements, voir les page 31)
People aged 18 to 35
are experiencing more
mental health issues
than any other age group Les personnes âgées de 18 à 35 ans
éprouvent plus de
problèmes de santé mentale
que tout autre groupe d’âge
If someone in your family is
struggling with anxiety or depression,
tell them about SAGEnow. Si un membre de votre famille a
des problèmes d’anxiété ou de dépression,
parlez-lui de SAGEici.
This new video counselling service lets people
talk to a certified psychotherapist from the
comfort and convenience of their home. Ce nouveau service de counseling par vidéo permet
aux gens de parler à un psychothérapeute agréé
dans le confort et la commodité de leur foyer.
We’re ready to help. Nous sommes prêts à aider.
www.SAGEnow.co
1-800-390-3258
www.SAGEici.co
FALL/AUTOMNE 2018 PrimeTime
29